Construire une usine électronique du futur en France : c’est le défi auquel s'attaque LACROIX Group en s’appuyant sur son partenariat de co-innovation avec Orange et les performances inédites de la technologie 5G. Concrètement, son usine de Montrevault-sur-Evre (Maine-et-Loire), labellisée « vitrine Industrie du Futur », accueille, grâce à Orange, des tests grandeur nature sur les bénéfices de la 5G et son application pour l’industrie 4.0 dans le cadre du projet « Symbiose ». La technologie ouvre ainsi de nombreuses perspectives aux industriels, aux premiers rangs desquels le développement du concept d’usine modulable et l’amélioration de la gestion technique des bâtiments.

Le potentiel d’une usine (réellement) 4.0

ETI familiale cotée, équipementier technologique français d’envergure internationale, LACROIX Group est spécialisé dans la conception et la production de systèmes électroniques embarqués et d’objets connectés industriels. Le Groupe s’appuie sur l’activité de quelque 4100 collaborateurs, au sein de 10 usines et 11 centres de design à travers le monde. Désireux d’expérimenter les bénéfices de la 5G, Vincent Bedouin, son Président-Directeur Général, explique sa volonté de créer une usine 4.0, à l’origine de son rapprochement avec Orange : « C’est le moyen d’aller beaucoup plus loin dans la digitalisation, avec la massification des données, un suivi en temps réel de l’activité et de la maintenance, avec la mise en place, en particulier, de jumeaux numériques. » Parmi les objectifs recherchés : la possibilité de s’adapter à des besoins de production variables dans le temps, en quantité et en permanence, grâce à une forte diminution du coût d’acquisition des données.

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Le déploiement du réseau 5G, un pas décisif vers l’usine modulable

Pour répondre aux ambitions de LACROIX Group, Orange a conçu et déployé un réseau 5G indoor à base d’équipements Ericsson. Alors que 4 antennes 5G indoor (Ericsson Dot) ont été installées à l’intérieur de l’usine, Orange opère un cœur de réseau virtualisé, réparti entre ses locaux et le site du client. A la clé : la possibilité de traiter localement et de sécuriser les données, ainsi que de permettre la réduction de la latence réseau, et ce, de manière adaptée aux cas d’usage de la filiale LACROIX Electronics. Au sein d’une zone en environnement contrôlé où sont produites des cartes électroniques, un autre cas d’usage porte sur la contribution de la 5G à une meilleure gestion technique des bâtiments et des infrastructures. Les équipements connectés destinés à recevoir les mesures environnementales en temps réel de cette zone sont fournis par une autre activité du Groupe, LACROIX Environment.

Capable de supporter jusqu’à 1 million de capteurs au km2 (norme 3GPP 5G), la 5G répond à la multiplication des capteurs en usine. À terme, celle-ci ouvrira également la possibilité de calculer l’empreinte carbone et la consommation électrique nécessaire à la production de chaque produit.



Ce qui est pour nous décisif, c’est la possibilité que nous offre Orange d’expérimenter de nouveaux usages



 

Vincent Bedouin, Président-Directeur Général de LACROIX Group

Une approche partenariale pensée pour l’expérimentation

« Ce qui est pour nous décisif, c’est la possibilité que nous offre Orange d’expérimenter de nouveaux usages », souligne Vincent Bedouin. Cette dimension s’avère en effet essentielle pour déployer une technologie dont le potentiel est encore largement à découvrir. Raison pour laquelle le choix de la co-innovation s’est logiquement imposé : « C’est une approche qui vient nourrir notre stratégie Smart Industry et notre projet d’usine électronique du futur, Symbiose qui verra le jour fin 2021 » précise le CEO. A la clé, la possibilité de se nourrir des expertises de deux entités pour anticiper, intégrer, planifier la nouvelle usine et ses nouveaux usages. En un mot : innover.

 

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