Aidez les salariés à mieux déconnecter

1/3 des cadres se déconnectent rarement, voire jamais en dehors de leur temps de travail.

Source : Nouvelle organisation du travail des cadres : nouveaux usages, évolution numérique, travail collaboratif… APEC, Décembre 2014.

Si les mobiles ont considérablement accéléré le volume des e-mails échangés en entreprise, il n’en a pas été de même de la capacité de traitement des collaborateurs. Au point que pour traiter tous leurs e-mails, certains s’imposent de ne pas déconnecter... au détriment de la qualité de vie.

Déconnecter, ce n’est pas automatique !

Plus de réactivité, plus d’efficacité, plus de productivité… les outils digitaux ne manquent pas d’atouts. Si les smartphones, tablettes et laptop fluidifient l’activité, ils modifient également le rapport au travail, au point que certains peinent à déconnecter.

Selon une récente étude de l’Apec, 63 % des cadres déclarent que cette difficulté à déconnecter perturbe leur vie privée, et sont 60 % à reconnaître que cela impacte leur qualité de vie(1).

Se déconnecter, c’est gagner en efficacité

Face à la fatigue et au stress que peut générer une connexion H-24, il est indispensable de déconnecter. Un acte bénéfique, qui permet ensuite de mieux se reconnecter, en offrant une capacité de concentration et une efficacité accrues.

Qu’il s‘agisse d’apprendre à poser le smartphone le temps du déjeuner, d’inciter à ne pas se reconnecter le soir et le week-end ou de pousser à désactiver les données mobiles lors des congés, l’entreprise a un rôle à jouer dans la sensibilisation des salariés aux bons comportements :

  • en menant des initiatives à l’échelle de l’entreprise, portées par la Direction et les RH,
  • en incitant les managers à montrer l’exemple.

Un changement clé de l’entreprise 

Pour mettre en œuvre le droit à la déconnexion, certaines entreprises optent pour la manière progressive. À l’instar de l’allemand Daimler-Benz qui, l’été dernier, a proposé à 100 000 de ses salariés de participer à l’opération « Mail on Holiday » : une option permettait de supprimer automatiquement les e-mails reçus lors de ses congés, pour ne pas surcharger le salarié à son retour. En parallèle, l’émetteur du mail était redirigé vers des contacts disponibles.

D’autres structures optent pour des méthodes plus radicales, comme le traitement des e-mails une fois par jour ou la suppression des messages dont ils ne sont pas destinataires directs, par les collaborateurs. Si la pédagogie ne permet pas de lutter contre les mauvaises habitudes, les serveurs informatiques peuvent toujours être mis en veille entre 20h et 7h, pour mettre les mails « en attente ».

(1) Source : Nouvelle organisation du travail des cadres : nouveaux usages, évolution numérique, travail collaboratif... APEC, Décembre 2014.

 



Pour aller plus loin

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