Industrie 4.0 : "Cette 4ème révolution industrielle est une chance pour l'industrie française" Max Blanchet

En introduction du Cercle Premier Campus Industriel Numérique qui s’est tenu le 19 Novembre dernier aux jardins de l’innovation d’Orange, Max Blanchet (Senior Partner au cabinet Roland Berger) a pris le temps de préciser à l’audience de cette conférence quels étaient les enjeux et sa vision de la transformation numérique pour les entreprises.

Pour regarder cette vidéo, vous devez consentir aux Cookies de notre partenaire Youtube

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

En observateur aguerri de l’industrie française, Max Blanchet nous fait part de la nécessité d’agir maintenant en s’appuyant sur la gouvernance proposée par l’Alliance pour l’Industrie du Futur et de garder confiance…

Selon Max Blanchet, au sein des entreprises industrielles, la transformation numérique qui est diversement dénommée (Industrie du futur, Industry 4.0 …) est la 4ème révolution industrielle : une nouvelle ère caractérisée par des évolutions technologiques majeures tels que le Big Data, l’internet des objets et l’automatisation/Robotisation. Il estime que cela va bouleverser les modèles stratégiques des entreprises en transformant tous les aspects économico-Industriels : les progrès issus des évolutions technologiques vont stimuler la rentabilité des facteurs de production et l’efficacité des processus, projeter de nouvelles perspectives externes et transformer les aspects de l’existence humaine.

Pour avancer dans cette transition industrielle

et relocaliser de la valeur ajoutée (plus particulièrement en France où la situation est préoccupante car nous accusons un sous-investissement chronique et massif, une obsolescence des actifs industriels et des profits économiques en berne, nous dit Max Blanchet), il est nécessaire de piloter des processus de conduite du changement qui prennent en compte toutes les dimensions technologiques, organisationnelles, humaines. L’Alliance pour l’Industrie du Futur aide les PME à investir pour moderniser leur outil industriel et les conseille dans leur transformation des organisations et des modèles d’affaires par le numérique. Max Blanchet remarque que la France a une appétence pour ce monde digital et l’écosystème associé. Cette boulimie est servie par l’ensemble des compétences et savoir-faire des homme et des femmes de France  et cela détermine des internalités positives (croissance du nombre de start up numérique, « Uberisation » des modèles industriels classiques , etc.). Max Blanchet conclut en en faisant part de son espoir grâce aux effets de levier économique et sociétal.

A la suite du dernier forum économique mondial qui s’est tenu fin janvier à Davos et dont le thème était la « quatrième » révolution industrielle et grâce à la remarquable intervention de Max Blanchet, Orange et le cabinet Roland Berger démystifient les démons de la révolution industrielle sur fond d’inégalité, d’appauvrissement ou d’exploitation, en démontrant la pertinence du processus de transformation numérique et en projetant des externalités positives qui profiteront à chacun.

Alexis

Pour aller plus loin

L'Internet des Objets : un marché qui continue de grandir

Industrie 4.0 : 4 bonnes raisons d’utiliser la 4G dans les usines

Peut-il y avoir une transformation digitale de l’industrie

Comment le digital transforme les métiers de l’ingénierie : l'histoire de Fondasol

Alexis Frerejean

Au cœur d’Orange Business et à  la Direction des Grand Clients, je participe aux activités de la Direction Avant-Vente pour proposer une combinaison différenciante des solutions du Groupe Orange, aux entreprises qui souhaitent approfondir leur transformation numérique. Je co-anime l’ambition du groupe Orange autour du Campus Industriel Numérique.

De 2007 à 2011 j’ai participé à une aventure entrepreneuriale au sein de petites entreprises qui  proposaient des produits électroniques et des solutions innovantes de communication pour des acteurs de la sécurité civile. Auparavant, j’ai exercé des fonctions commerciales au sein de filiales du groupe Orange et pour le compte d’Equant, un opérateur de solutions de communication pour les entreprises. Je suis ingénieur et diplômé de l’Exécutive MBA Dauphine/UQAM.