Supply chains : accroître sa productivité logistique grâce aux terminaux mobiles

Les goulots d’étranglement de la supply chain liés aux défaillances des terminaux nuisent à la productivité et sont stressants pour le personnel chargé de l’acheminement des marchandises. La solution Unified Endpoint Management d’Orange répond à ces enjeux.

Gérer des supply chains mobiles

Les supply chains fonctionnant en « zéro délai » sont tributaires des flux de données et de marchandises en temps réel. Pour les entreprises, parvenir à gérer le nombre croissant de dispositifs de mobilité, allant du scanner de codes-barres aux systèmes embarqués d’optimisation des tournées en passant par les smartphones, est donc devenu crucial. Les employés se retrouvent toutefois trop souvent confrontés au plantage de leurs applications, à l’épuisement rapide des batteries ou à une connectivité instable. En quoi la gestion unifiée des terminaux (UEM) peut-elle apporter une solution ?

Selon eMarketer, les ventes mondiales de l’e-commerce ont augmenté de 27,6 % au cours de l’année pour atteindre un montant total de 4,280 trillions de dollars. Disposer de supply chains hautement efficaces est plus important que jamais. Pour le consommateur, se faire livrer le jour même ou le lendemain est devenu un incontournable. Les stocks en zéro-délai constituent désormais la norme dans des secteurs comme l’automobile, l’agroalimentaire, l’électronique ou la mode.

Aujourd’hui, les acteurs de terrain de la supply chain toute entière s’appuient sur des terminaux mobiles pour capter « à la périphérie » des données critiques qu’ils font ensuite remonter au réseau central. Le flux physique de marchandises doit s’accompagner d’un flux numérique de données qui permet à toutes les parties impliquées dans ces systèmes complexes de connaître le statut de chaque livraison.

D’après RFGen, un fournisseur de logiciels de collecte de données et de solutions d’automatisation pour entrepôt, « les systèmes matériels mobiles sont essentiels au traçage instantané de milliers, voire de millions d’articles en stock, notamment lorsque ceux-ci sont répartis sur plusieurs sites ou qu’ils sont en cours d’acheminement. Pour Amazon, l’utilisation innovante de dispositifs mobiles comme les lecteurs de codes-barres ne constitue pas simplement une pierre angulaire de son système de contrôle des stocks, c’est aussi en partie ce qui lui a permis de devenir le plus grand site de commerce en ligne au monde. »

Grâce aux codes-barres et aux scanners, les employés des entrepôts, livreurs et personnel de vente disposent de capacités de traçage qui réduisent considérablement les erreurs et offrent un rapide retour sur investissement. Les informations contenues dans les codes-barres sont stockées dans des bases de données synchronisées à l’aide de systèmes de traçage et de gestion des stocks hébergés sur le cloud et accessibles partout dans le monde.

Au-delà des scanners de codes-barres, il existe toutefois une multitude d’autres appareils mobiles « durcis » : smartphones, tablettes, bornes tactiles, wearables, unités embarquées à bord de véhicules ou fixes au sein des entrepôts, et autres terminaux portables. Selon une étude réalisée par Zebra Technologies sur l’avenir de l’approvisionnement, ces systèmes sont indispensables pour « un inventaire tournant rapides et automatisés ».

Créés spécifiquement pour optimiser l’efficacité de la supply chain, ces dispositifs doivent toutefois faire l’objet d’une gestion toute particulière pour continuer à en garantir la fluidité.

Chaque maillon de la supply chain est essentiel

D’après une récente enquête réalisée auprès de 1 505 entreprises dans sept pays différents, deux tiers des acteurs de terrain rencontrent chaque mois des difficultés de mobilité qui entravent leur efficacité au travail. 58 % des travailleurs de première ligne et des employés informatiques précisent également que ces soucis (plantage des applications, batteries hors service, connectivité instable) génèrent des dépenses inutiles pour leur entreprise. Selon le rapport, ces frais supplémentaires représenteraient au moins 80 % du coût total de possession (TCO) des dispositifs mobiles. Face à ce problème, une solution s’impose : la gestion unifiée des terminaux (UEM).

La défaillance des terminaux accroît le TCO de la mobilité, pas les bénéfices

Prenons l’exemple du lecteur de codes-barres. Les goulots d’étranglement de la supply chain liés aux défaillances des terminaux nuisent à la productivité et sont stressants pour le personnel chargé de l’acheminement des marchandises. Dans la plupart des cas, le dysfonctionnement d’un scanner de codes-barres dans un centre de traitement aura un impact financier plus important que le smartphone défaillant d’un employé de bureau. Pourtant, malgré les coûts impliqués, de nombreuses entreprises ne songent pas à gérer leurs terminaux mobiles de logistique et de production avec la même rigueur que leurs smartphones et ordinateurs de bureau pour garantir la continuité opérationnelle de leurs activités.

L’UEM-as-a service pour assurer la continuité, minimiser les interruptions et maximiser la productivité

Comment le service UEM d’Orange répond-il à ces enjeux ?

La gestion unifiée des terminaux permet d’abord aux entreprises de gérer de manière appropriée une flotte hétérogène d’appareils mobiles utilisés aussi bien par les travailleurs du terrain que du savoir, et ce, quel que soit le système d’exploitation ou le format d’appareil (smartphone, tablette, ordinateur de bureau, ordinateur portable, dispositif durci).

À l’heure actuelle, les terminaux durcis sont de plus en plus souvent basés sur Android. L’UEM peut servir à configurer des appareils, distribuer la version souhaitée d’un système d’exploitation, installer des applications et activer des paramètres spécifiques aux terminaux en association avec Android Enterprise (une initiative de Google qui permet d’activer l’utilisation d’appareils et d’applications Android sur le lieu de travail). Avant de distribuer et d’installer une nouvelle version de système d’exploitation sur une flotte complète, Orange collabore bien entendu avec ses clients pour la valider sur des équipements tests.

Par la suite, Orange s’assure également de manière proactive de la conformité et de l’opérabilité des appareils. Un scanner de codes-barres muni d’une batterie vide ne servira en effet pas à grand-chose lorsque le camion de livraison se présentera sur le quai et commencera à décharger sa cargaison ! Nous déployons ainsi une plate-forme de contrôle spécifique au vendeur pour vérifier en permanence les paramètres de ses divers dispositifs, notamment l’état et le niveau de charge des batteries afin de les recharger ou de les remplacer en temps opportun. Nous pouvons même mesurer la force du signal Wi-Fi et détecter lorsqu’un appareil s’apprête à sortir de sa portée.

Nous suivons aussi de près l’activité des terminaux, leur localisation et leur statut (actif/inactif) afin d’en optimiser l’utilisation. Tout ceci est important, car les entrepôts et les prestataires de services logistiques emploient souvent un grand nombre de personnes en travail posté ainsi que d’intérimaires en période de pointe.

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Patrick de Trez

Je suis directeur d’International Mobility Services (IMS) d’Orange Business, une équipe constituée d’experts en services de connectivité mobile internationale et services managés appliqués à la mobilité pour les entreprises multinationales.