epayments 4/4 - 3D secure le bilan français

Quatrième et dernier volet de la présentation de Christophe Beauvais (responsable marketing epayment chez Orange Business) autour de la fraude sur Internet.

3D Secure n'est pas une affaire française. L'initiative est largement mondiale.
La France connaît un retard important dans le domaine, pour différentes raisons.
Dans un pays comme l'Angleterre, on considère que 95% des transactions sont basées sur 3D Secure car en Angleterre il y a eu alignement de toutes les banques.
Les porteurs ont tous la même façon de s'identifier quelque soit leur banque et un commerçant a la même façon de communiquer vis-à-vis de ces porteurs pour lui dire de quelle façon va se passer l'acte d'achat.

En France les choses se sont passées différemment. On connaît aujourd'hui une mise en place qu'on peut qualifier de progressive, ce qui veut dire qu'en pratique on est dans une phase de transition et que la confusion est à son comble.
La confusion est pour les porteurs car ils peuvent voir 3D Secure activé sur un site et pas sur un autre, ce qui soulève des questions.

Aujourd'hui on peut dire que le monde bancaire dans son ensemble n'a pas assez communiqué vers ses porteurs afin de leur expliquer l'intérêt de ce dispositif, et souvent les porteurs le découvrent au moment de l'achat ce qui est trop tard.
De l'autre côté on a les e-commerçants qui vivent le 3D Secure comme une contrainte et un ralentissement de l'acte d'achat car avec 3D Secure l'acte d'achat a doublé en temps, en passant de 100 s à 200 s sur la partie liée au paiement (en moyenne); et on note surtout un certain nombre d'échecs dans la phase d'authentification environ 15% des transactions échouent.

Il y a un certain nombre de commerçants qui se demandent s'il faut arrêter 3D Secure, ou le faire différemment (optionnellement par exemple, sur des montants faibles).
Sachant aussi que la banque n'a sans doute pas assez communiqué vers le commerçant en insistant sur le fait que 3D Secure n'est pas seulement une affaire de sécurité mais surtout une affaire de transfert de responsabilité du commerçant vers la banque.

Cela devrait bénéficier au commerçant qui - ayant systématisé l'usage de 3D Secure - ne peut plus être tenu responsable et subir le coût d'un impayé par un porteur niant à juste ou mauvais titre avoir réalisé l'achat ligitieux.

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