M2M cherche standards

* note écrite sous la direction de l'équipe éditoriale d'Orange Business

Les observateurs et analystes sont unanimes : le Machine to Machine (M2M), c'est-à-dire l'intégration des technologies de l'information et de la communication dans les objets, est promis à un grand avenir commercial.

Il reste toutefois un frein à lever : l'absence de standardisation et, par conséquent, l'interopérabilité insuffisante des matériels. Pour y remédier, l'ETSI (European Telecommunications Standards Institute)  s'est attelé à la tâche en mettant en place un Comité technique dédié.

Les observateurs et analystes sont unanimes : le Machine to Machine (M2M), c'est-à-dire l'intégration des technologies de l'information et de la communication dans les objets, est promis à un grand avenir commercial.

Il reste toutefois un frein à lever : l'absence de standardisation et, par conséquent, l'interopérabilité insuffisante des matériels. Pour y remédier, l'ETSI (European Telecommunications Standards Institute)  s'est attelé à la tâche en mettant en place un Comité technique dédié.

Le comité technique M2M de l'ETSI (TC M2M) a été créé tout début 2009 et est dirigé par Marylin Arndt, responsable normalisation M2M chez Orange. Travaillent autour d'elle des experts missionnés par des :
• constructeurs (59 %),
• opérateurs télécoms (26 %),
• administrations,
• centres de recherche et autres experts du marché M2M.
• différents experts du marché M2M.

Ces membres du TC M2M viennent d'Europe, des Etats-Unis, du Japon, de Corée du Sud, etc.

Quels sont les objectifs du TC M2M ? Pour l'essentiel, identifier les technologies pertinentes dans une architecture M2M et développer des standards applicables à ce marché.

L'enjeu est de structurer le marché autour de standards qui garantiront l'interopérabilité des équipements, des passerelles et des services en matière d'applications M2M. Une tâche complexe puisque les technologies de transmission mises en œuvre sont nombreuses : GPRS, 3G, Wi-Fi, protocole Zigbee, etc.

Le comité technique M2M doit également se pencher sur des aspects tels que :
• le nommage,
• l'adressage,
• le routage,
• la qualité de service,
• la sécurité,
• l'authentification,
• l'intégrité et la confidentialité des données.

La standardisation du M2M ne relève toutefois pas de ce seul comité technique.
De nombreuses technologies (équipements de communication ou réseaux) sont impliquées dans une architecture M2M. A ce titre, elles font l'objet d'études spécifiques menées par d'autres comités techniques de l'ETSI : Telecoms & Internet converged Services & Protocols for Advanced Networks (TISPAN), Digital Enhanced Cordless Telephone (DECT), etc.

Par ailleurs, d'autres organismes que l'ETSI s'intéressent également aux problèmes de standardisation des technologies M2M, à l'image de GSM Association, d'ISO ou d'Eurescom.

Enfin, plusieurs acteurs majeurs du secteur s'organisent pour mener à bien des projets clients M2M. Orange contribue par exemple à cet effort général par le biais de son International M2M Center, créé mi-2009. il travaille par exemple, parmi d'autres projets, à la définition d'une nouvelle génération de cartes SIM M2M.

A en juger par le nombre d'acteurs intervenant dans ce processus de standardisation, on mesure l'importance accordée aux technologies M2M pour l'avenir des communications !

 

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Edwige Cottigny

Within the digital team of Orange Business, I lead content and special projects.