Il y a trois ans le concept du «Green IT» a commencé à émerger pour décrire l'impact positif possible des technologies "IT" sur l'environnement. Des technologies comme la téléprésence ou la visio-conférence, la virtualisation de l'informatique, les communications unifiées, les télé-applications telles que la gestion de flottes de véhicules ou la télé-relève de compteurs ont commencé à apparaître. Avec des bénéfices sur l'environnement envisagés de façon qualitative. Par exemple des clients positionnés dans des industries traditionnellement polluantes installaient par exemple des salles de téléprésence pour pouvoir témoigner dans le rapport annuel de leurs efforts en faveur de l'environnement.
Cette époque «qualitative» et de pure image est aujourd'hui révolue. L'arrivée de la taxe carbone - même provisoirement retardée par l'arrêté du Conseil Constitutionnel - va rapidement amener les entreprises de plus de 500 salariés à réaliser leur bilan carbone et donc à identifier les postes d'émissions de gaz à effet de serre les plus importants, et à prendre des mesures très concrètes pour les réduire. En clair, passer du qualitatif au quantitatif.
En bon franglais, ce changement de paradigme va nous amener à passer du «Green IT» (l'informatique verte) au «IT for Green», c'est-à-dire une contribution positive et mesurable des Systèmes d'Information à l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ce changement de paradigme se traduit en fait en mettant en œuvre trois types d'action :
1) La réduction des émissions au sein de la DSI. Ici, il s'agit principalement de mettre en œuvre les technologies issues de la virtualisation et du Cloud Computing. En virtualisant 8000 serveurs, dans le cadre du projet Ecocenter, Orange a accru le taux d'utilisation moyen de chaque machine de 15% à 60% de la capacité maximale, générant 2,5 Gwh économisés par an, soit la consommation d'électricité d'une ville de 10.000 habitants. En virtualisant 100.000 postes de travail,
2) Les économies induites par les technologies de l'information dans d'autres domaines. Ici les exemples foisonnent. Tel fabricant de biens de consommation économise 2.700 tonnes de CO2 par an en remplaçant les vols internationaux par des sessions en téléprésence dans ses 15 sites principaux situés en Amérique, en

Directeur des Partenariats Cloud et Services Digitaux d’Orange Business Services, ma mission est d’animer une communauté de partenaires pour développer des propositions de valeur commune à l’intention de nos grands clients français et internationaux. Entré en 1995 dans le Groupe Orange, j’ai été successivement Directeur Stratégie et Marketing de Transpac, Directeur du Marketing de Global One, Senior Vice President Strategy d’Equant, Directeur du Marketing et de la Communication Externe d’Orange Business Services, et plus récemment Directeur Marketing et International d’Orange Cloud for Business. En parallèle à mes différentes fonctions, je gère la Communication sur la Responsabilité Sociale d’Entreprise d’Orange Business Services depuis 2006.