les vrais bénéfices de la web conférence (3/3)

Dans la première partie de cet article sur les avantages de la conférence sur Web pour les entreprises, nous avons indiqué que ces dernières pouvaient améliorer leur productivité en utilisant cette technologie au moins dans leurs services commerciaux, mais aussi dans leurs services de formation. Dans la deuxième partie, avec l'aide de Frost & Sullivan et de WebEx, nous avons démontré que nous pouvions illustrer ces conclusions par des faits et des chiffres. Comme l'indique la conclusion de cette partie, les résultats attendus en termes de productivité et de retour sur investissement peuvent s'avérer impressionnants. Dans la troisième partie de cet article, que vous êtes en train de lire, nous mettrons l'accent sur plusieurs points afin d'approfondir l'analyse de ces chiffres.

En effet, malgré la qualité indéniable du document en question, il existe quelques zones d'ombre que nous devons approfondir pour affiner notre analyse du RSI en matière de conférence sur le Web.

Avant tout, les exemples utilisés dans ce livre blanc sur le calcul du RSI concernent les hautes technologies, et essentiellement les sociétés basées aux États-Unis. Deuxièmement, les suppositions formulées dans ce document concernant l'investissement des économies de temps dans le travail (le fameux facteur de correction) sont plutôt subjectives et pourraient même être jugées peu transparentes dans une certaine mesure (pour plus de détails, consultez la page 10 du livre blanc). Les résultats peuvent en effet varier de manière considérable en fonction de la taille de l'entreprise, du niveau de connaissance du personnel en matière d'Internet, mais également de l'emplacement de la société. 

Troisièmement, le livre blanc mentionne une augmentation systématique de la productivité grâce au remplacement des réunions physiques par la conférence à distance. Toutefois, il existe encore de nombreux cas pour lesquels les réunions en face-à-face sont manifestement plus efficaces, et nous ne pouvons donc pas écarter en bloc ce système. Du moins, cela ne me semble pas faisable à l'heure actuelle, et certainement pas pour les réunions ayant trait aux ventes. Quatrièmement, le manque de représentativité de l'échantillon (comme dans les exemples 1 et 2, cette étude n'enquête que sur une seule société) et le manque de données historiques peuvent véritablement jeter le discrédit sur cette analyse du RSI. Enfin, le fait que de nombreux chiffres soient fournis par le rédacteur du document lui-même pourrait également amener certains lecteurs à douter de leur exactitude.


Dans la première partie de cet article sur les avantages de la conférence sur Web pour les entreprises, nous avons indiqué que ces dernières pouvaient améliorer leur productivité en utilisant cette technologie au moins dans leurs services commerciaux, mais aussi dans leurs services de formation. Dans la deuxième partie, avec l'aide de Frost & Sullivan et de WebEx, nous avons démontré que nous pouvions illustrer ces conclusions par des faits et des chiffres. Comme l'indique la conclusion de cette partie, les résultats attendus en termes de productivité et de retour sur investissement peuvent s'avérer impressionnants. Dans la troisième partie de cet article, que vous êtes en train de lire, nous mettrons l'accent sur plusieurs points afin d'approfondir l'analyse de ces chiffres.

En effet, malgré la qualité indéniable du document en question, il existe quelques zones d'ombre que nous devons approfondir pour affiner notre analyse du RSI en matière de conférence sur le Web.

Avant tout, les exemples utilisés dans ce livre blanc sur le calcul du RSI concernent les hautes technologies, et essentiellement les sociétés basées aux États-Unis. Deuxièmement, les suppositions formulées dans ce document concernant l'investissement des économies de temps dans le travail (le fameux facteur de correction) sont plutôt subjectives et pourraient même être jugées peu transparentes dans une certaine mesure (pour plus de détails, consultez la page 10 du livre blanc). Les résultats peuvent en effet varier de manière considérable en fonction de la taille de l'entreprise, du niveau de connaissance du personnel en matière d'Internet, mais également de l'emplacement de la société. Troisièmement, le livre blanc mentionne une augmentation systématique de la productivité grâce au remplacement des réunions physiques par la conférence à distance. Toutefois, il existe encore de nombreux cas pour lesquels les réunions en face-à-face sont manifestement plus efficaces, et nous ne pouvons donc pas écarter en bloc ce système. Du moins, cela ne me semble pas faisable à l'heure actuelle, et certainement pas pour les réunions ayant trait aux ventes. Quatrièmement, le manque de représentativité de l'échantillon (comme dans les exemples 1 et 2, cette étude n'enquête que sur une seule société) et le manque de données historiques peuvent véritablement jeter le discrédit sur cette analyse du RSI. Enfin, le fait que de nombreux chiffres soient fournis par le rédacteur du document lui-même pourrait également amener certains lecteurs à douter de leur exactitude.

Les éléments ci-dessus ne sont pas mentionnés sous un aspect négatif, mais visent plutôt à fournir des pistes pour l'amélioration potentielle du calcul du RSI généré par les solutions de conférence sur le Web.

Enfin, il est légitime de se demander si l'importance considérable de ces chiffres en termes de productivité, ainsi que les pourcentages de retour sur investissement de la conférence sur le Web, sont véritablement essentiels pour rendre la théorie plus plausible. Ces chiffres ne seraient-ils pas plutôt un facteur de doute dans les esprits des opposants à un développement supplémentaire de ce type de communication ? (Que signifie une augmentation de 465 % de la productivité ? Qui peut croire en un chiffre aussi impressionnant ? Cela signifie-t-il que chacun de nous pourrait travailler 4,65 fois plus que d'ordinaire ?)

L'élément qui a déclenché dans mon esprit ces réflexions sur le lien entre ROI et conférence sur le Web est en fait le recul que j'ai pu prendre à force de me pencher sur de tels sujets. Je suis en effet immergé dans ce thème depuis la première implémentation d'une solution de conférence sur le Web par Orange, au début de l'année 2001. Plus de sept ans après, je suis toujours impressionné par l'omniprésence croissante de cette technique de communication, du moins en Europe. La plupart des hommes d'affaires savent de quoi il s'agit, mais aujourd'hui encore, quelques responsables découvrent cet outil pour la première fois. Étant un utilisateur intensif et un promoteur de ce type de technologie, je suis convaincu que les chiffres du RSI indiqués sont exacts, du moins en principe, et qu'ils s'appliquent plus ou moins à l'ensemble des activités de vente et de services, ainsi qu'aux communications internes et externes. Toutefois, je doute que la plupart des lecteurs croient à l'exactitude de ces données. Seuls des utilisateurs intensifs et très productifs, ayant une maîtrise suffisante d'Internet et au fait des services de conférence sur le Web, pourraient compter sur ces chiffres.
Yann Gourvennec

Je suis spécialiste en systèmes d'information, marketing de la highTech et Web marketing. Je suis auteur et contributeur de nombreux ouvrages et Directeur Général de Visionary Marketing. A ce titre,  je contribue régulièrement sur ce blog pour le compte d'Orange Business sur les sujets du cloud computing et du stockage dans le cloud.