Dès que l’on perçoit l’utilité des RSE, la question des bénéfices attendus se pose naturellement et doit démontrer la pertinence de ce type d’outil dans le SI de l’entreprise.
Les grands enjeux du collaboratif sont pourtant bien connus : meilleur partage de l’information, aide à l’innovation, décloisonnement hiérarchique de l’entreprise et mise en avant des experts etc. mais au quotidien ça donne quoi ??
j’email donc je suis
C’est un constat tout à fait personnel, mais les solutions collaboratives actuelles (enfin actuelles… je parle de celles de ces 10 dernières années) ne remplissent pas leur rôle. C’est un problème d’usage, ou peut-être avant tout d’adoption utilisateur, la conséquence reste implacable : une utilisation de l’email démesurée et une croissance difficile à maitriser.
Ces difficultés sont visibles tant du côté technique (problématique de stockage…) que fonctionnelles : comment s’organiser et rester productif face à ce raz de marée quotidien d’email ? La réponse est pourtant évidente : l’email n’est pas un outil collaboratif. La réponse oui, mais la solution alors ?
RSE ou le collaboratif 2.0
Collaborer c’est travailler ensemble.
Ce n’est pas noyer ses collègues sous des dizaines de pièces jointes, ni déposer un document au fin fond d’une arborescence, perdue dans les méandres d’un partage réseau que personne ne retrouvera jamais.
Un RSE, c’est un peu comme un mariage (réussi – je précise) entre un site collaboratif et l’email. L’information reste structurée, la bonne version du document est toujours accessible, mais on va y rajouter cette touche d’interactivité, d’échange contrôlé, qui rend la collaboration justement plus humaine, plus conviviale. L’attention porte un peu plus sur la personne, et un peu moins sur le document.
Travailler ensemble, c’est également utiliser les mêmes outils. L’adoption est donc un enjeu de taille, surtout pour ne pas réitérer l’échec du collaboratif « 1.0 ». Sur cette problématique, impossible de ne pas faire le parallèle sur les réseaux sociaux publics. Avec 800 millions de membres sur Facebook (c’est ce que le réseau social prétend), on imagine assez facilement que ce type d’outil n’est pas un frein à leur utilisation. L’approche est bien évidemment différente en entreprise, les activités liées à l’adoption (conduite du changement, animation des communautés…) restant indispensable à organiser.
le mot de la fin
Indirectement, l’intégration d’un RSE dans l’entreprise vise à rendre à l’email sa vocation première d’information immédiate, et dynamise les outils collaboratifs par l’adoption et la proposition de nouveaux usages. Les bénéfices d’un RSE ne doivent ainsi pas se résumer à l’outil, mais bien prendre en compte son « aura » sur tout le SI.
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Cédric
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Responsable de l'activité Conseil à ALSY, j'accompagne nos clients dans la transformation de leur besoins collaboratifs par des solutions innovantes basées sur SharePoint. Passionné de technologie, je suis avec intérêt toutes les évolutions qui facilitent les usages professionnels, d'où mon penchant naturel pour les RSE.