les usages de la télémédecine - part 1

La télémédecine, ça parle à tout le monde mais pourtant un récent sondage montre que les Français ont encore du mal à cerner ces applications.

En effet, ce mot qui englobe plusieurs technologies et solutions comme la téléconsultation, la télésurveillance, la télé expertise et la téléassistance, interpelle… mais seulement 23% de Français estiment voir parfaitement de quoi il s’agit selon une étude menée par Médiaprism pour la Fondation de l'Avenir en partenariat avec la Banque Fédérale mutualiste .

usage 1 : une réponse à la désertification médicale

Si 75% des Français connaissent au moins de nom la télémédecine, les plus avertis sur le sujet, hormis les professionnels de santé, sont les seniors et les franciliens. D’ailleurs, fait intéressant, ce sont les 50 ans et plus qui semblent les plus au fait sur ce sujet !
Il faut également noter que :

  • 74% des Français estiment qu’il s’agit d’une bonne chose
  • 66% d’entre eux sont optimistes quant à son développement

Premiers usages qu’évoque ce terme : la possibilité de pallier l’absence de médecins en milieu rural et de compenser la baisse de professionnels de santé.
En 2010, selon la Direction de la recherche, des études, des évaluations et des statistiques (DREES), 2,8 millions de Français affirmaient rencontrer des difficultés pour rencontrer un médecin généraliste, spécialiste ou un professionnel de santé.

Un ressenti qui ne devrait pas aller en s’améliorant : si, à la fin de l’année 2007, 208 000 médecins exerçaient sur le territoire français, les pouvoirs publics estiment que ce chiffre devrait baisser de 10 % au cours des dix prochaines années.

usage 2 : le maintien à domicile des personnes âgées

Second usage évoqué, la possibilité grâce à la télémédecine de maintenir les personnes âgées à domicile. Et là encore, il s’agit d’une réalité même si on parlerait plus de télésanté dans ce cas là. Effectivement, quand on sait qu’en 2050, dans le monde, il y aura 2 milliards de personnes âgées de 60 ans, soit 3 fois plus qu’aujourd’hui, on se doute bien que toutes ne pourront pas être accueillies dans des structures spécialisées, par choix ou par manque de place.

Nous verrons dans la deuxième partie les attentes des élus locaux et des concitoyens aisni que les réponses apportées par les applications de télémédecine.

Caroline

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Caroline Crousillat

Spécialiste de la communication digitale, je donne vie à Orange Healthcare sur les réseaux sociaux jours après jours. Geekette dans l'âme, je reste à l'affut de toutes les nouvelles applications des technologies dans la santé mais aussi dans d'autres domaines.