Récupérer le matériel réseaux : un processus responsable et vertueux

En 2020, 30% des équipements utilisés pour le déploiement de nos services managés réseaux étaient issus du processus de récupération : un volume conséquent, représentant plus de 100 000 matériels, preuve de l’engagement RSE d’Orange Business.

Upgrade, nouvelles technologies, processus SAV ou plus simplement résiliations, les réseaux de nos clients vivent : le matériel est alors désinstallé avant d’être parfois remplacé. Depuis longtemps, Orange Business s’est engagé à réduire son empreinte carbone à travers un processus industriel de récupération et de reconditionnement avec, au début de la chaine, l’aide de nos techniciens d’interventions et le soutien de prestataires externes.

 

Au début de la chaine, réussir la récupération

Dans les offres managées, Orange Business est propriétaire des équipements installés chez ses clients. Selon l’évènement sur la solution (upgrade, résiliation, SAV…), le matériel sera récupéré soit par le technicien d’intervention (environ 2/3 des retours) soit par un prestataire mandaté par Orange Business dans le cas des résiliations pour le tiers restant. Dans les 2 cas, le soin apporté au matériel sera un élément clé pour la suite du processus. Dans chacun des points de présence B2B d’Orange, les techniciens disposent de bacs spécifiques où ils peuvent y déposer les appareils. Ces bacs sont remontés vers l’entrepôt central basé en région lyonnaise. Pour les résiliations, Orange Business fournit hebdomadairement à son prestataire les coordonnées des clients à contacter en son nom ; une fois le matériel identifié, le prestataire adresse un bon prépayé au client pour qu’il puisse retourner le matériel qui sera aussi regroupé à l’entrepôt central B2B.

Récupérer c’est bien mais que se passe-t-il après ?

Une fois regroupé sur un même site, les matériels vont vivre de nouvelles étapes : pour les plus chanceux d’entre eux, heureusement en grande majorité, ils seront reconditionnés. Cette étape consiste à nettoyer les équipements, tant sur les aspects visuels que sur les aspects données. A la fin de cette étape le matériel est prêt à être installé à nouveau chez nos clients. Ce processus très vertueux a un double bénéfice : économique et environnemental. Pour l’autre partie, parce ils ne fonctionnent plus ou parce qu’ils ne répondent plus aux exigences technologiques et de sécurité, ces équipements seront revendus ou recyclés via les Eco-organismes officiels sous contrat avec le groupe Orange.

« Ce processus de récupération, en place depuis plus de 10 ans, répond aux attentes de nos clients qui sont eux aussi de plus en plus attentifs aux enjeux RSE. Il est aussi la preuve que la RSE peut être un levier financier majeur pour une entreprise….sans compter le fait qu’en recyclant nos matériels nous sommes plus autonome vis-à-vis de nos fournisseurs, autre avantage dans cette période de crise de semi-conducteur. Etre au cœur de ces enjeux est une fierté pour l’équipe et pour moi. » souligne David Landry, notre responsable Supply Chain Entreprise France, avec qui j’ai rédigé cet article.

Allez plus loin en améliorant la traçabilité

Ce processus de récupération-reconditionnement, déjà bien industriel, s’appuie sur la connaissance précise de notre parc installé : chaque équipement est en effet identifié par un numéro interne, numéro d’identification qu’il va « porter » toute sa vie….ou plutôt au long de toutes ses vies.

Cette traçabilité peut encore être améliorée permettant ainsi d’améliorer notre connaissance du parc installé et donc notre récupération : c’est ce que nous mettons en place avec la mise à disposition d’une solution digitale de traçabilité pour nos techniciens d’intervention. En étendant la solution aux techniciens, ils deviennent des acteurs directs et pourront se sentir pleinement impliqués dans cette démarche RSE.

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Pour aller plus loin

Adrien Suarez
Adrien Suarez

Je suis responsable d’une équipe d’experts de la donnée pour mettre l’intelligence artificiel au service des opérations d’Orange Business.
Mon engagement personnel pour l’environnement et en particulier le « vélotaf » m’a naturellement amené à me mettre au service du programme Green Act. J’ai donc pris la responsabilité, notamment du stream autour de l’économie circulaire.