Suite à l’annonce sur Orange Business et l’annonce SITA sur le développement du cloud du secteur du transport aérien, j’ai pensé qu’il pourrait être utile d’exposer brièvement le point de vue de Thierry Coupaye de Orange Labs sur le développement des clouds verticaux.
le point de vue de Thierry Coupaye
« Chez Orange Labs, nous avons la vision de cinq scenarii différents : le cloud ouvert, l’inter-cloud, le cloud vertical, le cloud communautaire et le cloud personnel, » explique Thierry Coupaye, Directeur du programme de recherche sur le cloud computing et les réseaux chez Orange Labs. « Ces différents clouds couvrent tout ce que l’on peut imaginer, des services conçus pour répondre aux exigences spécifiques des marchés spécialisés à ceux orientés sur la fourniture d’applications et de données aux utilisateurs, où qu’ils soient et sur n’importe quel appareil. »
l’émergence d’environnements de plateformes verticales
La vision du cloud vertical se réfère aux environnements de cloud computing destinés à des applications et des domaines spécifiques. Par exemple, le Cloud Gaming se réfère aux jeux joués en streaming à partir de serveurs, au lieu d’être achetés ou téléchargés sur des consoles de jeux. « Le développement le plus important que nous constatons dans ce domaine est l’émergence d’environnements de plateformes verticales en tant que service (platform as a service, PaaS) conçus spécifiquement pour que les développeurs testent et développent des applications verticales, » explique M. Coupaye. « Nos chercheurs utilisent ou prévoient d’utiliser les plateformes de cloud pour la VoIP, le machine-to-machine (M2M), les plateformes de gestion d’appareils à distance ou les services de santé. »
les clouds verticaux sont très bien adaptés aux fournisseurs et aux consommateurs
L’exigence clé vis-à-vis des clouds verticaux est qu’ils répondent aux demandes spécifiques de leur marché, comme la sécurité, les communications ou les outils spécifiques utilisés par chaque domaine. Il est également important qu’ils intègrent des fonctions de recherche afin que les utilisateurs puissent trouver et composer leurs propres applications. Les clouds verticaux sont très bien adaptés aux fournisseurs et aux consommateurs : ils permettent d’une part aux entreprises plus petites d’accéder à des ressources coûteuses en termes de logiciels et de matériel qu’elles ne pourraient acquérir seules, et d’autre part aux organisations plus importantes d’en tirer profit en vendant leurs capacités informatiques disponibles.
la vidéo pour exemple
« Par exemple, le transcodage vidéo consomme beaucoup de ressources, et des petites entreprises de production de vidéos ou d’animation pourraient accéder à cette application via le cloud, » explique M. Coupaye. « Ce service pourrait être proposé par un fournisseur de cloud ayant développé une offre pour ce domaine vertical, par une maison de production importante qui vend ses capacités disponibles, ou bien par un ensemble d’entreprises plus petites qui se regroupent pour former un modèle de cloud communautaire. » Les clouds verticaux ont eu un impact en 2010 avec un grand nombre d’activités dans l’animation vidéo et le jeu, comme par exemple OnLive.
Vous pouvez lire davantage d’informations sur les différents types de cloud dans notre document Cloud Computing Insight, publié récemment.
Avez-vous quelque chose à ajouter?
Anthony Plewes
After a Masters in Computer Science, I decided that I preferred writing about IT rather than programming. My 20-year writing career has taken me to Hong Kong and London where I've edited and written for IT, business and electronics publications. In 2002 I co-founded Futurity Media with Stewart Baines where I continue to write about a range of topics such as unified communications, cloud computing and enterprise applications.