Réalités augmentée, virtuelle ou mixte : quelle technologie immersive choisir ?

D’une application de Try-on basée sur la réalité augmentée aux expositions artistiques en réalité virtuelle, les expériences immersives, qu’elles soient professionnelles ou grand public, se multiplient depuis plusieurs années. Ces expériences sont de plusieurs natures : voici comment les différencier et déterminer quelle technologie est la plus adaptée à vos futurs usages.

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La réalité augmentée enrichit l’existant

La réalité augmentée, ou Augmented Reality (AR), place des objets virtuels, du texte ou des interfaces dans le champ de vision de l’utilisateur dont l’environnement réel se trouve enrichi. Cette information virtuelle peut être affichée simplement : les spectateurs d’un match de football pourront, par exemple, accéder aux statistiques de la rencontre depuis leur smartphone ou leurs lunettes connectées. Mais certaines solutions d’AR intègrent également l’environnement réel et le contexte perçu par l’utilisateur afin d’y superposer l’information additionnelle. Il peut s’agir du schéma de réparation d’une machine, qu’un technicien consulte à travers ses lunettes connectées, du plan 3D d’un immeuble en construction présenté avec une tablette, ou encore de l’essai d’un rouge à lèvre via une application sur smartphone captant les mouvements du visage.

La réalité virtuelle immerge dans un environnement nouveau

Dans la réalité virtuelle, ou Virtual Reality (VR), l’utilisateur, équipé d’un casque, interagit avec un environnement 3D totalement immersif. Simulation de conduite de chariots élévateurs, entrainement aux gestes médicaux, test de vêtements ou matériel de camping dans un décor imaginaire, etc. À l’aide de vidéos ou d’images de synthèse, la VR « remplace » le réel et plonge l’utilisateur dans son futur univers. La qualité d’immersion dépend de plusieurs facteurs tels que le réalisme (ou fidélité) de l’univers 3D, la cohérence entre les informations virtuelles et leur compréhension par l’utilisateur assurant sa présence mentale, ou encore la capacité de ce dernier à interagir et devenir acteur de l’expérience. À noter : la réalité virtuelle propose plusieurs degrés de liberté, appelés DoF (Degrees of Freedom). Ces derniers correspondent aux mouvements réalisables par l’utilisateur : la 3DoF autorise trois mouvements différents de la tête, alors que la 6DoF permet six mouvements de la tête et du corps.

La réalité mixte décuple les interactions entre réel et virtuel

La Mixed Reality (MR) combine quant à elle des objets réels et virtuels, qui coexistent et interagissent pour proposer une expérience complète. Elle nécessite l’utilisation de casques dédiés, dont la technologie et la puissance permettent de déployer une surcouche virtuelle épousant parfaitement l’environnement réel, tout en détectant avec une grande précision les mouvements de l’utilisateur. Le client d’une enseigne de décoration veut choisir sa future lampe de bureau en la prévisualisant dans son environnement familier ? Grâce à des lunettes de réalité mixte, la précision du catalogue virtuel sera telle que la lampe se positionnera parfaitement dans l’espace, donnant l’impression à l’utilisateur qu’elle est réellement sur son bureau

Quelle solution pour votre besoin ?

Contrairement aux idées reçues, la solution la plus immersive ou la plus précise ne sera pas nécessairement l’option la plus judicieuse pour répondre aux besoins de votre organisation. Le bon choix dépend avant tout du contexte d’utilisation. À quoi ressemble votre environnement professionnel ? Combien de salariés sont concernés et pour combien de temps ? De quelle liberté de mouvement ces derniers ont-ils besoin ?

Voici deux cas concrets :

  • Dans le cas de la réalité augmentée, un technicien qui diagnostique une panne sur une machine et suit une procédure de réparation en temps réel a besoin de lunettes afin de garder ses mains libres. En revanche, un client en quête d’un nouveau canapé peut tout à fait visualiser le meuble dans son salon depuis son smartphone.
  • Concernant la réalité virtuelle, une médiation culturelle immersive permettant l’observation de tableaux ou de sculptures en 3D nécessite une série de mouvements restreints : elle peut être assurée en 3DoF. En revanche, pour une désensibilisation au vertige en milieu médical, 6DoF sera bien plus appropriée.

Afin que vos projets immersifs connaissent une réussite bien réelle, il est donc préférable de s’entourer de spécialistes à même de vous aider à sélectionner la technologie et l’équipement les plus adaptés.