Pourquoi viser l’hyperconnectivité ?

De l’automatisation des robots industriels à la réalité virtuelle dans le divertissement, les usages digitaux nécessitent des temps de latence toujours plus réduits. Les entreprises sachant combiner 5G, IoT, cloud distribué, data et IA seront en mesure de développer de nouveaux business models, vers toujours plus d’efficacité et de compétitivité.

Une connectivité intelligente pour les usages émergents

Les réseaux haut débit, l’intelligence artificielle et le cloud permettent déjà de développer des applications qui contribuent à la performance de nombreux secteurs d’activité, comme les chatbots de relation client ou les robots logistiques. Mais des pratiques émergentes comme le contrôle des machines à distance ou les véhicules autonomes nécessitent des temps de réponse encore plus réduits, exprimés en millisecondes. Comment une organisation peut-elle obtenir la multi-connectivité nécessaire à ces nouveaux usages ?

L’hyperconnectivité, ici, ne fait pas référence au temps excessif passé devant les écrans, mais bien à l’association de technologies innovantes pour répondre à des besoins critiques. Les débits puissants de la 5G participent à cette réduction des temps de latence ; reste à pouvoir stocker et traiter les volumes de données en l’associant à l’IoT, au cloud distribué, au big data et à l’IA. Cette circulation accélérée de la donnée grâce à la multi-connectivité peut transformer les business models ou les modes de travail. Quelques exemples ? Dans l’industrie, la robotique et le machine learning viennent automatiser des processus métier complexes. Le technicien augmenté est également aidé en continu dans ses missions : équipé de lunettes intelligentes, il réalise des opérations de maintenance en étant accompagné à distance par un expert. Flasher le QR code d’une machine ou d’une pièce avec son smartphone lui donnera un accès direct à une notice ou à des plans. Du côté de la gestion des bâtiments, les capteurs, les caméras et les alarmes connectés surveillent les sites et traitent chaque information en temps réel. Le bâtiment devient une plateforme sur laquelle de multiples services peuvent être déployés (détection de fuite d’eau, gestion des autorisations d’accès), à l’image d’un système d’exploitation informatique. Les professionnels du divertissement peuvent quant à eux enrichir leurs contenus avec une image 4K et la réalité virtuelle.

Des technologies complémentaires

Pour la DSI, viser l’hyperconnectivité signifie mettre en place des technologies complémentaires. Il s’agit dans un premier temps dé déployer des réseaux robustes, aux temps de latence minimes comme c’est le cas pour la 5G. Les données générées par les machines, les objets connectés et les ordinateurs seront ensuite traitées de manière distribuée : l’edge computing offre une connectivité extrêmement fiable ainsi qu’un faible temps de latence grâce au traitement en périphérie de réseau, soit au plus près des utilisateurs.

Les données plus critiques ainsi que certaines applications seront stockées dans le cloud public, privé ou hybride avec des capacités déployées à la demande en fonction des besoins et selon un système de monitoring centralisé. Les solutions de big data et d’IA pourront enfin restituer le meilleur de la donnée aux équipes métiers et aux machines, à même d’identifier un problème ou d’auto-corriger un processus.

Les conseils d’experts IT se révéleront utiles aux entreprises souhaitant se lancer dans cette nouvelle expérience de la connectivité. Orange Business accompagne ainsi de nombreux clients dans leurs choix de solutions réseau et cloud, leur intégration au SI mais aussi dans la conception des architectures IT. Son partenariat avec Schneider Electric a ainsi abouti au déploiement du premier réseau 5G indoor industriel de France, dont l’architecture expérimentale permet un traitement local de la donnée grâce aux technologies d’edge computing. Les cas d’usages concrets, comme l’utilisation de la réalité augmentée dans les activités des techniciens de maintenance ou le pilotage en quasi-temps réel d’un robot de téléprésence, prouvent dès à présent tout le potentiel de l’hyperconnectivité.

Quel impact environnemental pour l’hyperconnectivité ?

Oui, les infrastructures IT au cœur de la connectivité ont un coût énergétique. Mais leur utilisation raisonnée au service de modèles économiques viables contrebalance cet impact. D’abord, la meilleure circulation de la donnée est source d’optimisation des dépenses énergétiques de l’entreprise, en particulier de ses bâtiments. L’hyperconnectivité devient aussi nécessaire à la continuité d’activité en télétravail, qui en parallèle a pour avantage de limiter les déplacements des collaborateurs et donc leur bilan carbone. L’enjeu pour l’entreprise est donc de cerner les usages les plus pertinents afin de déployer les bons outils sans se suréquiper. Un certain nombre d’indicateurs comme le TCO (Total Cost of Ownership) de l’IT aideront les DSI à rationnaliser au mieux leurs investissements. Enfin, le partage accéléré de la data devient le carburant de nouveaux modèles économiques dont les bénéfices environnementaux et sociaux sont déjà perceptibles. Le projet sobloo en est l’illustration : la plateforme collaborative offre un accès en temps réel aux données brutes de la base Copernicus destinées à l’étude des défis environnementaux. Du véhicule partagé au monitoring de l’éclairage public, c’est bien d’une connectivité sans faille dont les territoires auront besoin demain pour accroitre leur attractivité et leur sobriété énergétique.