Environnement de travail : quand modularité rime avec compétitivité

L'environnement de travail est le premier facteur d'engagement d'un salarié : son attractivité et sa performance sont indispensables à un parcours collaborateur réussi. À l'heure où la transformation digitale impacte fortement l'organisation du travail, les locaux d'entreprise et les postes de travail se transforment. Objectif : favoriser la collaboration et l'émulation dans un environnement digital cohérent.

Le travail se transforme, ses espaces aussi

Alors que la transformation digitale des entreprises est largement engagée, la compétence humaine reste au cœur des enjeux. Le mariage des expertises et des savoir-faire procure un avantage concurrentiel à qui est capable de le mettre en œuvre : cela signifie constituer et gérer des équipes de travail agiles et de plus en plus autonomes, tenir compte des aspirations de qualité de vie des salariés fondées sur le bien-être et l’engagement… et savoir se servir des technologies pour une collaboration accrue entre les salariés, qu'ils soient dans les locaux ou hors les murs. C'est donc en toute logique que les espaces se réinventent pour être capables de rassembler et connecter chaque collaborateur, salarié ou non, dans l’espace et dans le temps, aux moments où il en a besoin.

Sans oublier l'importance grandissante de la responsabilité sociale de l'entreprise, qui amène l’entreprise à prendre en compte les caractéristiques écologiques de ses bâtiments dès leur conception. Conçus comme des lieux de vie, les espaces verts y ont désormais la part belle, tout comme les matériaux renouvelables et les systèmes permettant une consommation d'énergie raisonnée.

Neurosciences et prise(s) de conscience

Une récente étude réalisée par Steelcase WorkSpace Futures met en lumière l’influence de l'environnement de travail sur les performances cérébrales des salariés. Ses principaux enseignements proviennent des neurosciences : pour être efficace, le cerveau d’un collaborateur doit pouvoir se concentrer en continu. Ce qui est loin d'être toujours le cas aujourd'hui, car un employé de bureau est en moyenne distrait ou interrompu toutes les… 3 minutes ! Il lui faudra en moyenne 23 minutes pour se reconcentrer. La performance provient aussi d’une capacité à se régénérer grâce à de courtes pauses, puis à réactiver à nouveau le cerveau en travaillant dans des contextes ou des positions variées. La prise en compte de ces nouveaux rythmes imprègne progressivement les espaces de travail. Les projets qui voient le jour incluent désormais des espaces de silence, des espaces déjeuner type loft, des espaces détente, des espaces de réunion, etc. Certaines entreprises misent sur un environnement non stressant, plus convivial, mais aussi et surtout modulaire.

Des locaux qui favorisent l’émulation collective

La multiplication des projets de type agile et la diversité accrue des équipes (profils, statuts, points de vue, habitudes de travail) encouragent l'entreprise à mettre en place des bureaux modulaires qui s'adaptent aux différents types de projets et groupes de collaborateurs. Le bureau « traditionnel » et « tout-terrain » se démultiplie en différents espaces qui répondent à des manières de travailler plus actuelles : des instants en commun, des échanges en face à face, des communications par téléphone, messagerie ou visio-conférence, des phases de créativité... L’espace de travail peut ainsi être pensé comme une somme de lieux dédiés aux différentes activités qui composent chaque mission ou projet.

La création de nouveaux locaux constitue d’ailleurs une opportunité d’encourager la collaboration dès leur conception, avec de futurs occupants qui pensent le projet avec les constructeurs, loin de la livraison « clés en main ». C’est de cette manière que l’environnement de travail pourra être rendu flexible pour ses usagers, alors à même de réaménager les espaces à leur manière.

S’affranchir des contraintes spatiales avec le Mobile Workspace

De nombreux salariés passent désormais une partie de leur temps en télétravail, à domicile ou en tiers lieu. 48 % des actifs travaillent parfois hors de leurs entreprises, selon le baromètre 2017 de l'observatoire Actineo de la qualité de vie au bureau. Parallèlement, les organisations font appel à des tiers n'exerçant pas non plus leur profession dans un espace fixe. Les entreprises doivent ainsi s’inscrire dans un écosystème plus large que leurs bureaux : le travail de demain sera en partie hors les murs, dans une variété de lieux. Le poste de travail fourni aux collaborateurs devra donc être en mesure de connecter en continu des « communautés » de travailleurs. La performance du Mobile Workspace prend ici tout son sens : il peut favoriser la mobilité et l'agilité tout en garantissant la sécurité et la performance. Cloud, All IP, virtualisation du poste de travail, outils de gestion de flotte mobiles, API's, solution big data… La DSI, en coordination avec les entités métiers, devra déterminer quels outils sont les plus pertinents et les plus souples dans leur gestion.

 

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