Développement applicatif : to be or not to be Cloud ?

Qu'il soit public, privé, hybride ou multi, il y a peu de chance d’être passé à côté du Cloud ! Élément fondamental de la transformation des entreprises, le virage vers le Cloud est bel et bien amorcé depuis quelques années déjà. Son adoption est aujourd’hui en pleine accélération. Le cabinet IDC estime que 66% des nouvelles applications développées seront cloud native d’ici 2022. Alors, to be or not to be Cloud ?

Le Cloud : un eldorado pour tous ?

La pression induite par la digitalisation des activités pousse les entreprises à rassembler et trouver les solutions les plus adaptées, aussi bien pour les services informatiques que les services métiers. Le but ultime ? Une plus grande rapidité dans la réponse à leurs besoins.

Toutefois, le Cloud est souvent présenté à travers le prisme des GAFA, en met-tant en avant ce qu'il leur apporte : élasticité, mise à l'échelle et disponibilité en tous points du globe. Or la plupart des sociétés ne sont pas des Licornes. Leurs DSI ou directions métiers cherchent avant tout à résoudre leurs problèmes quotidiens, avant de se laisser séduire par ces arguments bien loin de leurs préoccupations.

La fréquence de déploiement et le temps que met une nouvelle fonctionnalité pour arriver en production restent des problèmes majeurs, tout comme le coût de leur infrastructure et la vitesse de leur obsolescence.

Pour les sociétés ayant migré certaines de leurs applications vers le Cloud, les bénéfices attendus ne sont pas toujours au rendez-vous. Pourquoi ? Tout simplement parce que beaucoup oublient que le Cloud reste un outil et que les résultats dépendent de la façon dont il est utilisé. Pour une entreprise mal accompagnée, la réduction des coûts ne sera pas nécessairement à la hauteur des attentes et la vélocité de mise en production d'une nouvelle fonctionnalité ne sera pas forcément améliorée.

La recette du succès

Mais alors, de quoi dépendent le succès du développement dans le Cloud ou de la migration d’applications ? Il conviendra pour chaque entreprise de se poser des questions essentielles et d’avoir à cœur d’examiner les réponses sans comparatif avec le voisin :

  • Quelles sont les douleurs que le cloud tente de résoudre?
  • Comment permet-il de le faire ?

Lorsqu’une nouvelle technologie est adoptée, il est primordial de commencer par énumérer les raisons qui nous poussent à procéder à ce changement. Il peut être tentant d'aller vers le Cloud et ses nombreuses promesses sans se poser de questions. Mais comment mesurer la réussite d’un projet de transformation si les raisons qui nous poussent à ce changement ne sont pas claires ? Il est donc capital de bien définir ce que l’entreprise cherche à améliorer avant d'évoquer les manières d’y arriver. Ainsi, le succès sera d’autant plus visible pour les utilisateurs et plus facile à mesurer pour les décideurs

Des problèmes, une solution

En règle générale, la transformation est poussée par la volonté d'adresser des problématiques qui empêchent d'être compétitif. Voici une liste non exhaustive des douleurs que le Cloud peut aider à résoudre :

  • Des déploiements lents : pour une nouvelle fonctionnalité, plusieurs semaines s’écoulent entre le moment de sa spécification et sa disponibilité pour l'utili-sateur final.
  • Des déploiements coûteux : le déploiement d'une fonctionnalité nécessite le travail de nombreuses personnes (test, transition, installation).
  • Des déploiements risqués : les opérations de déploiement se terminent sou-vent par des échecs et nécessitent un retour en arrière.
  • Des déploiements impactant la disponibilité : lors d'un déploiement, une inter-ruption de service est souvent nécessaire impactant le taux de disponibilité de l'application et obligeant les équipes opérationnelles à travailler de nuit.
  • Des applications peu résilientes : des incidents sur l'infrastructure ou les ser-vices impactent la disponibilité de l'application.
  • Une infrastructure coûteuse : un investissement sur du matériel et des logi-ciels à renouveler ou à mettre à jour régulièrement.
  • Pas ou peu de possibilité de tester de nouvelles idées : les temps d'obtention, d'installation et de configuration de machines sont souvent prohibitifs.

Promesse ou mirage ?

La promesse du Cloud computing a de quoi séduire : un service performant à coût maîtrisé. Cependant, l’intégration des exigences de sécurité des données, de conformité réglementaire et des attentes utilisateurs sur les performances peut rapidement transformer cette promesse en mirage.

Pour tout projet de migration vers le Cloud, il est donc capital de mettre en place des bonnes pratiques et de se doter d'outillages aidant à résoudre les douleurs énumérées. Bien entendu, l’accompagnement ne doit pas être négligé. Une transformation réussie passe par un partenaire qui saura comprendre le projet et adapter sa proposition à ce qui importe à chaque métier et ce qui est le cœur même de la stratégie d’entreprise. Alors, prêts pour se lancer dans l’aventure Cloud ?