qu'est-ce qu'une bonne pratique ?

Comme je publie de nombreux billets sur les meilleures pratiques sur ce blog, j’ai trouvé l’article « what is best practice? » de Ted Hardy fort à propos.

avant la bonne pratique, quelle est la vraie BONNE question ?

En fait, la vraie bonne question pourrait bien ne pas être de déterminer si une pratique est bonne, mauvaise ou meilleure. Une question plus adaptée serait : « Est-ce que cette bonne pratique est appropriée pour moi, ma société, mon projet ? ». En d’autres termes: « Comment me va-t-elle? »

En effet, Ted nous rappelle qu’appliquer une « meilleure pratique » n’a jamais été une garantie de succès. Cependant, cela peut nous aider à débloquer une situation difficile. C’est aussi très utile pour se positionner, s’évaluer par rapport à ses pairs et ses concurrents (benchmarking). Cela peut aussi aider à comprendre pourquoi certains ont réussi là où vous rencontrez de sérieux problèmes.

De plus, il faut garder à l’esprit que les meilleures pratiques ne sont pas gravées dans le marbre, elles devront évoluer. Et puis, ce n’est pas parce que vous avez appliqué une meilleure pratique une fois ou même à plusieurs reprises qu’elle est vraiment acquise.

quels critères pouvons-nous utiliser pour identifier à coup sûr les meilleures pratiques ?

Eh bien… peut être pourrions-nous utiliser une approche semblable à celle souvent utilisée pour distinguer les bons des mauvais objectifs, ils se doivent d’être S.M.A.R.T.

Voici mes propositions sur ce que S.M.A.R.T. pourrait être dans le cas des « meilleures pratiques » :

  • S-pécifique : Une meilleure pratique pour quoi exactement ? Dans quel contexte peut-elle être utilisée ? Elle devrait être appliquée pour atteindre quel objectif précis ?
  • M-esurable : Comment saurai-je si elle fonctionne ou pas ? Comment saurai-je si j’ai vraiment mis en œuvre la « meilleure pratique » correctement ? Comment serai-je capable de me comparer à d’autres qui l’utilisent ?
  • A-daptable : Elle doit convenir à mon projet, à mon contexte business, à mes contraintes spécifiques…
  • R-épétable : Comment être certain que lorsqu’elle est appliquée, elle fournit systématiquement la même efficacité de résultat ? Comme exposé ci-dessus, je devrai probablement l’appliquer plusieurs fois avant d’être en position de dire que je la maîtrise.
  • T-estée : Est le qualificatif qui me vient à l’esprit. Je dois être me mettre en position de lui donner une vraie chance, de prouver qu’elle peut marcher dans mon environnement et sur mon projet avant qu’elle ne puisse être adoptée plus largement dans mon entreprise. Donc, il faut descendre dans les tranchées avec cette meilleure pratique pour prouver qu’elle résiste au feu.

Michel

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Michel Operto

I've been leading IT projects for more than 20 years at telecom and computer manufacturers: Thomson Sintra, Digital Equipment, NCR, Nortel Networks, Orange Business. My passion is Project Management and leadership and I run a blog on the PM best practices at http://dantotsupm.com/