économie du numérique et politique, live at #itforb

J’ai la chance d’assister à l’IT for Business Forum et je m’en vais donc vous en compter les péripéties de suite. La première plénière était très intéressante tant elle a abordé plusieurs sujets, tous liés, dynamiques et passionants.

l’état français et le numérique : je t’aime, moi non plus ?

Premier constat partagé tant par les speakers et l’audience : il est incroyable d’avoir aujourd’hui un débat sur le numérique. J’en étais moi-même effaré mais Léo Apotheker (directeur général du La2i) et Gilles Babinet (président du conseil général du numérique) ont bien résumé les choses : si les données représentent aujourd’hui le nouveau pétrole, la classe politique française, la plus agée d’Europe, ne le comprends pas (assez ?) bien.

C’est encore plus malheureux que des personnes comme Gilles Babinet aient besoin de faire un lobbying quand on pense que le numérique est le seul domaine où la crise n’existe pas… J’en parlais avec divers membres de l’audience après coup et la conclusion était que, si nous baignons dedans, ce n’était pas le cas de tout le monde et les arguments devaient être répétés (ce que je fais maintenant ;-)).

problème de politiciens ou de culture ?

L’un des participants à cette première table ronde a judicieusement posé la question suivante : est-ce qu’on a vraiment besoin de l’état pour adopter pleinement le numérique ? En bon français, on attend beaucoup de l’état mais est-ce vraiment la bonne attitude ici ?

C’est vrai que, pour ne prendre que l’exemple du télétravail, les lois sont encore derrière les usages. Le télétravail est bien là mais les codes… non. Comment avancer sans ces normes et cadres généraux ? On peut se dire que c’est trop risqué mais, au final, les résultats (au moins financiers) sont au rendez-vous : les travailleurs mobiles travaillent plus de 240h en plus par an. Alors pourquoi hésiter ? A-t-on besoin que l’Etat tienne la main des entreprises pionners ?

l’entrepreneur ne voit que son objectif… nous devons faire de même

La keynote d’ouverture, par Julie Meyer, a souligné un point très important : quand on est entrepreneur, on ne doit pas chercher de l’argent pour booster son projet. Si le projet est bon, l’argent viendra. De la même manière, adopter le numérique ne doit pas être une histoire de conditions : le numérique est positif (au moins pour son aspect télétravail mentionné plus haut) alors pourquoi attendre après les autres ?

Allez, je me reconcentre sur ce qui se passe sur scène et vous retransmets le tout dès que possible. :-)

Rémi