Vers une sécurité absolue?

C'est la question que l'on peut se poser au vue des dernières recherches menées conjointement par des chercheurs de l'Université de Yokohama et un bureau d'étude de Toyota.

Comme vous le savez la fuite des documents plus ou moins confidentiels a toujours été le cauchemar des responsables sécurité de diverses entreprises. Il existe des logiciels permettant d'étiqueter certains documents, et de contrôler leur impression, copie, envoie. Mais le plus dur est... de déterminer quel document et quel droit. Problème insoluble ?Apparemment, pas pour tout le monde, les chercheurs cités plus haut sont partis de l'hypothèse maintes fois démontrée que l'humain était le maillon faible de la chaine sécurité. Pour eux, il ne faut pas sécuriser l'information (d'ailleurs on y arrive difficilement), mais sécuriser l'humain. Mais comment faire ? Ils ont démontré que la pulsion de piratage s'exerçait dans une partie restreinte du cerveau, et qu'il suffisait de monitorer cette zone pour déterminer les personnes ayant l'idée de sortir un certain type d'information de leur entreprise. Vous allez me dire, ceci existe depuis longtemps, cela s'appelle « détecteur de mensonge ». C'est vrai, mais celui-ci est simple à détourner, et difficile à utiliser dans le cadre d'une entreprise. Imaginez de passer au détecteur tous les soirs en sortant du bureau... S'appuyant sur les dernières recherches en matière d'Image à Résonnance Magnétique, ces chercheurs nippons ont construit un portique qui peut prendre en une fraction de seconde, « l'image » du cerveau, ainsi que toutes ces pensées (enfin celles concernant le vol de documents, c'est déjà pas mal). Imaginez les applications de cette découverte dans les aéroports, à la sortie des bureaux.

Vous allez me dire, mais tout le monde à au moins imaginer un jour de récupérer des informations et en tirer profit, avec cette machine vous allez avoir beaucoup de faux positifs... Là, c'est vous qui le dites, moi, je n'y pensais pas du tout. Mais ces chercheurs qui pensent à tout ont fait des tests en aveugle sur des poissons et ont éliminés grâce à des bases de connaissances un nombre impressionnant de faux positifs.
Nicolas Jacquey
Philippe Maltere

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