Les lois du Cloud Computing - Les 10 règles structurelles (2/11)

Dans cet article, je traite de ma première règle

la connectivité dans le Cloud Computing

Règle numéro 1

La connectivité où le principe d'accès universel à l'infrastructure

Règle numéro 2

La Scalabilité de l'infrastructure où le principe de croissance à la demande

Règle numéro 3

Tout objet utilisé est quantifié où le principe de gestion des ressources à l'usage

Règle numéro 4

La guérison automatique où le principe de la continuité de la disponibilité de la ressource

Règle numéro 5

L'interopérabilité avec mon SI interne où le principe de communication entre systèmes d'informations

Règle numéro 6

Le multi-tenant où le principe de partage des ressources

Règle numéro 7

La sécurité où le principe de pérennité de mon infrastructure

Règle numéro 8

L'orchestration où le principe d'une nouvelle gouvernance de mon IT

Règle numéro 9

L'architecture universelle où le principe d'accepter des systèmes hétérogènes

Règle numéro 10

La simplicité (du point de vue de l'utilisateur)

 

la connectivité ou principe d'accès universel à l'infrastructure (ATAWAD)

 
Par connectivité, j'entends plusieurs aspects. 
- La connexion entre les différentes ressources du Cloud.
- La connexion des utilisateurs aux services du Cloud.
- L'accès universel aux services du Cloud.
 

la connexion entre les différentes ressources du Cloud

 
En environnement Cloud, point de salut sans réseaux. Le réseau est l'épine dorsale d'une infrastructure Cloud et va permettre de faire le lien entre l'ensemble des ressources composant le nuage. Potentiellement ces ressources sont réparties sur le continent, voir sur plusieurs plaques. Les réseaux de télécommunication (Lan, Wan, Internet) vont être « le liant » entre toutes les ressources et vont garantir l'accessibilité à ces ressources. Une infrastructure Cloud, se doit d'être interopérable avec les réseaux de ses clients.
 

la connexion des utilisateurs aux services du Cloud

 
Le réseau de télécommunication est aussi le lien entre les utilisateurs et les services délivrés par l'infrastructure Cloud ? Les utilisateurs peuvent accéder, en fonction des règles de gouvernance de la sécurité du client,  aux services du Cloud à partir de leur bureau, mais aussi de leur domicile ou d'une manière plus générale,  de l'internet. Cette accessibilité « universelle » aux ressources met en exergue deux points fondamentaux du Cloud Computing. D'une part, l'impératif du travail en mode connecté et d'autre part l'adaptation de l'infrastructure aux nouveaux usages.
 
  • l'impératif du mode connecté
On s'en aperçoit rapidement, pour travailler sur des ressources dans le nuage, il faut être connecté au nuage... De plus en plus, on voit se dessiner la fin du travail en mode déconnecté. Bien sûr, des taches (bureautique par exemple) vont pouvoir continuer à se réaliser en mode déconnecté mais en revanche, le travail sur les applications métiers n tiers nécessitera un accès permanent et de qualité pour pouvoir accéder aux données centralisées dans le nuage. Des travaux sont menés pas des éditeurs pour générer des modules des applications SaaS sur le poste local des utilisateurs et leur permettre de travailler en mode déconnecté. Personnellement, je suis sceptique sur cette approche car elle risque de générer plus de problématiques que de solutions ; comme par exemple la synchronisation des bases de données entre le poste local et le nuage. A mon sens, il est plus intéressant de mener une réflexion en amont vis-à-vis des utilisateurs sur les moyens d'accès au nuage et la qualité de service nécessaire à mettre pour l'accès au Cloud.
 
  • l'adaptation de l'infrastructure aux nouveaux usages
Ce que j'appelle principe d'accès universel à l'infrastructure va plus loin que la connectivité entre l'utilisateur et les ressources. Au-delà du lien réseau, Il y a le principe de se connecter de manière transparentes aux services du Cloud, quel que soit le périphérique, le lieu, le moment (ATAWAD ou Any Time Any Where Any Device). Cela signifie que le Cloud présente aux utilisateurs un mode d'accès universel quel que soit le périphérique que l'on utilise et le contexte lieu / temps. Le point d'accès se matérialise le plus souvent sous la forme d'un portail web accessible avec n'importe quel navigateur récent. 
 
Ce qui est important dans cette approche, c'est que le Cloud Computing, du point de vue de l'utilisateur final, tend à se rendre indépendant des technologies d'accès aux services. Désormais, on ne parle plus de technologies  mais de services délivrés aux utilisateurs. On ne donne pas accès à une application mais on délivre un service applicatif à l'utilisateur. 
 
C'est cette approche : le Cloud Computing est une infrastructure qui délivre du service qui va être le premier élément différenciateur par rapport à une infrastructure traditionnelle (infogérée ou non). Nous en reparlerons plus en détail dans la règle 9.
 
A suivre, la règle 2 sur le principe de croissance à la demande du Cloud Computing.
Olivier Domy
 
Olivier Domy

Je suis un pragmatique qui a cœur de proposer des solutions cohérentes et en phase avec un contexte client spécifique. Je travaille essentiellement autour des concepts liés à la rationalisation des infrastructures des systèmes d’information et particulièrement sur les projets de transformation des environnements utilisateurs.