Objets connectés et data : un filon pour l'innovation

Les objets connectés s’apprêtent à délivrer aux entreprises des gisements inédits de données, sources potentielles d’amélioration de leur efficacité industrielle ou commerciale. A condition de s’être préparé à recueillir et analyser ces données dans le respect des utilisateurs.

 

L’irrésistible ascension de la data

Le Big Data est en vogue depuis plusieurs années déjà, et l’expansion des objets connectés, c’est-à-dire de milliards de capteurs de données à l’horizon 2020, n’est pas prête d’y mettre un frein. Trois facteurs technologiques lèvent définitivement les barrières à l’explosion des objets connectés :

  • la miniaturisation des capteurs et la baisse de leur coût,
  • l’amélioration des performances réseaux - débit croissant, consommation d’énergie en baisse, réseaux dédiés pour supporter leur nombre croissant,
  • l’amélioration continue des algorithmes de traitement des données, donnant toujours plus de sens à ces informations, justifiant leur intégration à un nombre croissant d’objets destinés au grand public ou à l’industrie.



La data, pour quoi faire ?

Concrètement, que peut tirer une entreprise de ces immenses quantités de données collectées en continu ?

En premier lieu, améliorer le service client : le traitement et le croisement des données disponibles permettent d’automatiser et de personnaliser le contact avec les clients, en leur proposant le service adéquat au bon moment. L’analyse des données fournies par le réseau mobile permet de connaitre les flux de déplacement des foules pour améliorer la répartition d’une offre aux points de passage des consommateurs potentiels. Autre exemple : une entreprise peut proposer une offre promotionnelle à un certain profil de clients en fonction en fonction de leurs achats précédents, de leur date de visite en boutique, de leur consultation sur le site web de l’entreprise...

Ces données permettent encore d’améliorer l’efficacité de certains flux industriels. Connecter une flotte de véhicules professionnels peut par exemple permettre d’optimiser les trajets ou la disponibilité des véhicules, d’accélérer l’acheminement d’un produit… ou d’anticiper des pics de charge en mettant en œuvre les ressources nécessaires pour faire face à une demande prochaine.

Enfin, les objets connectés et l’analyse de données peuvent permettre d’enrichir son offre de service. On le voit déjà dans le secteur des assurances, qui peuvent affiner leur tarification en fonction du comportement de l’assuré, ou dans l’automobile, où les nouveaux véhicules offrent la possibilité d’appeler automatiquement les secours en cas d’accident, ou de prévenir de la défaillance d’une pièce par analyse prédictive avant même que la panne ne se produise.


Seul impératif : la transparence

La démarche de la data innovation et le bénéfice qu’on peut en attendre pour ses clients n’a de sens que si l’entreprise vise par ailleurs le respect scrupuleux de la confidentialité et la protection des données de ses clients et collaborateurs. Un service innovant mais jugé intrusif par le client serait contreproductif.

Pour Orange, acteur clé de la « data revolution », cet enjeu est au cœur de toutes les attentions. A la protection des données s’ajoute la transparence, indispensable pour gagner la confiance des utilisateurs. Cela passe par des conditions clairement énoncées et acceptées, et par la garantie d’une totale sécurité des données personnelles tant dans leur traitement que dans leur acheminement et leur stockage. Orange ne commercialise les données récoltées en tant qu’opérateur que sous forme massive et anonymisée, à des fins statistiques (à l’échelle d’un centre commercial, d’une ville, d’un lieu précis), jamais individuelle ou personnelle.

 

Pour aller plus loin