La qualité de service, 12e homme de l'UEFA EURO 2016™

Alors que l’UEFA EURO 2016™ bat son plein, Stéphane Charbonnier, Directeur du projet technique pour Orange, revient sur les exigences exceptionnelles de l’événement en termes de fiabilité des communications.

 

Éclairages/ Sur un événement européen de football, la transmission des images est un enjeu clé. Comment fournit-on le niveau de fiabilité nécessaire lorsqu’on est chargé des infrastructures de communication ?

Stéphane Charbonnier/ Au total on estime à 2,5 milliards le nombre de téléspectateurs de l'UEFA EURO 2016™. Les images, dont les droits sont revendus aux diffuseurs, sont un point stratégique pour l’UEFA.

Orange assure la construction du réseau qui relie chacun des 10 stades à l’International Broadcast Centre, où sont post-produites et diffusées les images vendues aux 240 chaînes qui ont acheté les droits. Étant donné l’enjeu de l’événement, il nous faut garantir au client UEFA des niveaux de service proches de 100 %.

Chaque site est doté d’une connexion de 2 x 100 Gigabits par seconde. Pour optimiser la qualité des images délivrées et sécuriser leur acheminement, nous avons conçu une infrastructure unique : 2 réseaux de fibre optique parfaitement indépendants entre chaque stade et l’IBC de Paris.

Cette infrastructure particulièrement complexe permet de garantir une fiabilité quasi-totale. Sur les 51 matchs du tournoi, nous limitons le risque à un maximum de 3 secondes en cumulé d’écrans noirs ou fortement pixellisés.


E./ La planification de l’infrastructure technique a débuté il y a 4 ans, pourtant cet UEFA EURO 2016™ offre les toutes dernières technologies d’image. Cela suppose une certaine souplesse de la part de vos équipes.

S.C./ Au cours des 4 années de préparation, la technologie ne cesse pas son évolution, ni les attentes des spectateurs. Nous avons par exemple intégré en cours la demande des diffuseurs de services tels que le « second screen », ou encore la diffusion en direct de certains matchs en ultra-haute définition - une première technologique.

Pour ce faire, nous avons opté pour un fonctionnement agile et organisé des workshops réguliers avec l’UEFA pour sophistiquer la solution en cours de projet. La flexibilité a été primordiale sur ce projet.

E./ Une fois l’infrastructure en place, il reste l’exploitation et la maintenance durant la compétition. Comment assure-t-on un service sur 10 sites différents durant 1 mois ?

S.C./ Le défi majeur a été de proposer un dispositif à la mesure de l’UEFA EURO 2016™. Au total, près de 800 personnes sont déployées dans les stades et au sein de l’IBC. Pour garantir le fonctionnement de ces véritables ruches que sont les stades, nous avons mis en place des Orange Venue Manager (OVM) sur chacun des sites pour superviser les équipes Orange et la qualité de service.

Sur ce volet humain, l’UEFA a également été très impliquée dans la phase préparatoire : certains profils ont été validés individuellement, comme pour les architectes basés à l’IBC ou les OVM. Un tel niveau d’exigence révèle bien que nous sommes en présence de l’évènement le plus important de l’année !

 

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