BYOA : quand les employés utilisent leurs propres applications au bureau

BYOA : derrière ces 4 lettres se cache une tendance forte, qui touche de nombreuses entreprises. Celle-ci consiste à laisser les collaborateurs utiliser leurs propres applications, issues de la sphère privée, dans un cadre professionnel.


Une gestion et un contrôle moins ardus

Le BYOA, rappelle fortement un défi vécu par de nombreuses DSI depuis quelques années : celui du BYOD. Si le BYOD a pu être vécu comme un défi, son pendant applicatif se révèle moins problématique.

Grâce au MAM, il devient possible de gérer et de protéger plus facilement les logiciels. Le Mobile Application Management consiste à distribuer les programmes ainsi que les licences, mais aussi à les gérer et à suivre leur utilisation tout en renforçant la politique de sécurité.

Dans le même registre, le MDM ou Mobile Device Management aide les employeurs à garder le contrôle des équipements de l’entreprise ou ceux des collaborateurs à tout moment.

D’un part, cela permet de verrouiller ou de rendre inutilisable l’appareil ou d’accéder aux données confidentielles qu’il contient. D’autre part, cette solution rend possible le déploiement d’applications et de les configurer à distance.

La gestion des applications mobiles se présente sous deux formes dont chacune peut contribuer à la sécurisation et au maintien du réseau de l’entreprise contre les menaces extérieures. Ce service offre même la possibilité aux créateurs d’applications d’intégrer un système de sécurité codifiable.

 

MAM, MDM, App Wrapping, les solutions ne manquent pas

Grâce à l’App Wrapping, par exemple, les DSI peuvent mettre en place des systèmes de sécurité élaborés pour protéger leur parc.

1 société sur 4 dispose déjà de sa propre boutique d’applications. Cette dernière peut faire la différence dans la mesure où c’est l’établissement qui conçoit et développe les logiciels en fonction de ses besoins, ce qui n’est pas toujours le cas des programmes informatiques commercialisé par des sociétés tierces. De ce fait, le problème sur le respect de la politique de BYOA ne se pose même plus.

D’autres alternatives peuvent s’ajouter aux précédentes. Le logiciel de gestion d’actifs est indispensable pour détecter entre autres des anomalies liées aux dépenses en télécommunication. L’entreprise est donc informée en temps réel de l’usage qui est fait des terminaux mais aussi des services et des données.

Franchir le cap du BYOA n’est pas aisé, mais il ne faut pas perdre de vue que cette pratique est aussi un facteur de productivité pour les employés. Ils seront effectivement plus efficaces s’ils utilisent les applications qu’ils ont l’habitude de manipuler et si leur environnement de travail est réellement personnalisé.

 

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