Quand votre réseau peut vous aider à améliorer votre productivité

Des entreprises de toutes formes, tailles et secteurs passent au numérique et adoptent des outils collaboratifs pour faire évoluer les comportements et améliorer leur productivité. Mais ce changement opérationnel pèse lourdement sur les réseaux des entreprises, dont beaucoup ne sont pas assez flexibles pour supporter cette pression.

Si vous rencontrez des problèmes de réseau, par effet domino, cela aura inévitablement un impact défavorable sur l'expérience utilisateur de vos applications d’entreprise, entraînant alors un ralentissement de la productivité. Ainsi, selon une étude d’IDG, la faible performance des applications est la cause majeure d’une baisse de la productivité (pour 73 % des personnes interrogées dans un sondage récent). Cet effet était suivi par la baisse de la satisfaction de la clientèle, la limitation du succès de l'entreprise, le déclin du moral des employés et l’entrave à l’innovation

Lorsqu’on leur a demandé de quelle façon ces difficultés affectaient l’organisation des services informatiques internes des entreprises, près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré qu’elles impliquaient de traiter plus de plaintes d’utilisateurs. 43 % ont par ailleurs mentionné une hausse du niveau de frustration et 39 % ont reconnu avoir des difficultés à terminer leur travail à temps. Enfin, près du quart des sondés ont affirmé que ce phénomène entraînait une diminution de la satisfaction professionnelle.

En outre, les mauvaises performances des applications sont souvent sous-déclarées. Selon des recherches menées par ManageEngine, les utilisateurs n’informent les départements informatiques des problèmes liés aux applications que dans 60 % des cas. Ce qui signifie que dans les 40 % restant des situations, ils sont frustrés et luttent avec des apps dont la performance laisse à désirer.

Le réseau informatique d’une entreprise est le système nerveux central qui soutient l'adoption de nouvelles applications et garantit leur performance. Pour les départements informatiques qui n'ont pas rationalisé efficacement les processus et développé leurs réseaux de façon à prendre en charge les derniers outils de collaboration de manière efficace – des communications unifiées et du CRM à la gestion du flux de travail et à l’IoT – la lutte continue. Il n’y a pas de secret : afin de fonctionner efficacement tous ces outils dépendent d’un réseau rapide, sûr, stable et prévisible.

Une stratégie cloud computing exige une stratégie réseau

Grâce aux systèmes d’infrastructures à la demande (IaaS – Infrastructure as a Service), les entreprises peuvent acheter des ressources informatiques et de stockage dans le cadre d’un modèle de paiement à l’usage. Parallèlement, elles peuvent déployer des applications et des services plus rapidement en achetant des plates-formes préconfigurées qui fonctionnent grâce à des solutions fournies par des tiers en tant que service (PaaS – Platform as a Service), ou acheter une application ou un service à la demande via un système SaaS(Software as a Service). Toutes ces possibilités accélèrent les déploiements, réduisent les coûts, améliorent la flexibilité et augmentent la productivité. Mais les entreprises doivent comprendre qu'un réseau efficace, robuste et fiable est essentiel pour se connecter au cloud. S’il n’est pas bien pensé, le réseau peut facilement devenir un goulot d’étranglement, car le cloud modifie profondément le rôle joué par le réseau, le matériel et les logiciels.

Les entreprises comptent de plus en plus sur l'Internet et le cloud pour leurs données commerciales les plus importantes. Toutefois, les services de cloud computing nécessitent beaucoup plus de bande passante que l’utilisation d’applications similaires sur un réseau local traditionnel. Des retards ou des interruptions de la connectivité réduisent alors la productivité de manière significative et peuvent résulter en des pertes de parts de marché. 

Les employés qui s'appuient sur le réseau internet public avec une transmission qui marche « dans le meilleur des cas », ou qui sont éloignés du centre de données du cloud, font face à une frustration croissante. Ils souffrent alors de problèmes comme l’affichage extrêmement lent des pages ou d’importants retards dus à la saturation du trafic.

Et pourtant, les dépenses des entreprises sur ce type de logiciels s'accélèrent et devraient atteindre 201 milliards de $ US en 2019. Un phénomène du à la transformation numérique. D'ici 2020, Gartner prévoit que 60 % des entreprises utiliseront des environnements de travail liés au cloud.

Les entreprises déploient déjà un grand nombre d'outils qui mettent l'accent sur la convivialité et qui améliorent la productivité. Des produits comme Salesforce.com pour améliorer la gestion de la relation client, Box pour faciliter le partage de fichiers ; des outils de conférence web (tels que WebEx) et de gestion de projet (tels que EPM Live) ainsi que des boîtes à outils de gestion de l’innovation (par exemple Brightidea.com) ne sont que quelques exemples. L’autre point commun : toutes ces applications sont hébergées dans le cloud. Mais les réseaux publics offrent aux équipes dispersées des expériences mitigées de ces applications, avec de nombreux utilisateurs mécontents en raison de la médiocre qualité de la vidéo et de la VoIP. Les problèmes de connectivité peuvent aussi entraîner des goulots d'étranglement lors du téléchargement, de l’enregistrement et de l’ouverture des fichiers, des tableaux de bord et données basées sur le cloud. En résulte alors un impact notable sur la productivité.

D’après les recherches de ManageEngine, le dépannage est le problème numéro un lorsqu’il s'agit de fournir des applications sur un cloud public. Un problème suivi par des coûts élevés du support, des problèmes intermittents et une faible performance.

Malgré les problèmes actuels, la lutte pour gagner du terrain entre les fournisseurs de cloud public se poursuit sans relâche. Des poids lourds tels que Google, AWS et Microsoft construisent tous de plus en plus de centres de données dans le monde ou s’associent avec des fournisseurs dans le cadre de leur activité de passage à très grande échelle. Un déploiement qui vise à améliorer constamment leur service. En effet, une vaste couverture régionale est essentielle pour réduire la latence. Plus le fournisseur peut rapprocher la puissance de calcul des utilisateurs, plus l’ensemble du dispositif fonctionne rapidement. Mais l’élément essentiel reste la localisation, la localisation et encore la localisation.

Le cloud, comme nous le savons, ne consiste pas seulement à synchroniser et partager des documents, il regorge également de services et d'applications qui peuvent contribuer à la productivité. Mais si l'utilisateur final n’obtient pas l'expérience de cloud qu’il attend, ce système devient totalement improductif.

Le passage au cloud est inévitable

À mesure que les applications sont transférées vers le cloud, la gestion devient plus complexe. Les entreprises doivent préparer leurs ressources et surtout leur réseau pour réagir face aux évolutions dynamiques et imprévisibles de leurs activités. 

Grâce à sa flexibilité et son évolutivité, le cloud peut fournir toutes les réponses qui permettent aux entreprises d’optimiser leurs performances en fonction de leur croissance, et de mettre un terme une bonne fois pour toutes à l’ « inertie de la productivité ».

Toutefois, le boulet au pied du cloud computing reste que beaucoup d'entreprises ne tiennent pas compte des défis sous-jacents à la mise en place d'un réseau fiable et sécurisé depuis le début et finissent ainsi par buter sur des problèmes de connectivité une fois la migration effectuée.

Plus de numérisation implique aussi d’avantage de données. Le réseau doit être un facilitateur, et non un obstacle à la productivité.

Découvrez comment améliorer vos performances grâce à un nouveau type de réseau hybride.

 

Jan Howells

Pour aller plus loin :

[infographie] une connectivité flexible grâce au réseau hybride

[Livre Blanc] Gagner en agilité technologique et commerciale grâce à une nouvelle approche des réseaux.

Réseaux WAN hybrides : 4 questions à se poser avant la transition !

Jon Evans

Journaliste professionnel dans le domaine de la technologie depuis 1994.