un 4ème opérateur mobile sur le marché naissant du Kenya

Orange étend sa zone de couverture en Afrique, l'un des marchés les plus prospères en matière de télécommunications. France Télécom a annoncé le lancement prochain d'un réseau GSM national au Kenya, suite à l'acquisition d'une part majoritaire dans le capital de l'opérateur historique Telecom Kenya. Il s'agit du quatrième réseau GSM national kényan, et les réseaux aussi bien fixes que mobiles porteront la marque Orange. Le lancement de services mobiles permettra à Orange de devenir le premier fournisseur de lignes fixes totalement intégrées, de télécommunications mobiles et d'Internet au Kenya.

Le Kenya, situé en Afrique de l'Est et dont la population s'élève à 37 millions d'individus, est une plateforme régionale importante pour le commerce et la finance. Le gouvernement kenyan s'est concentré sur les investissements étrangers, en particulier sous forme d'externalisation à l'étranger. Pour soutenir l'adoption d'une économie de service basée sur les hautes technologies, le pays favorise le développement des communications avec le reste du monde. Par exemple, les câbles sous-marins reliant le Kenya aux Émirats Arabes Unis sont en cours de pose, et le système EASSy (East Africa Submarine Cable System) permettra de relier l'Afrique de l'Est et du Sud au reste du monde.

Comme dans de nombreux pays d'Afrique, au Kenya les communications mobiles l'emportent sur les lignes fixes. Le pays compte approximativement 12 millions d'abonnés aux communications mobiles, affiche une pénétration du marché d'environ un tiers et malgré une croissance rapide, ce marché dispose encore d'une marge de développement importante. Les services de communication sans-fil fixe sont également en bonne place. Orange Kenya compte environ 200 000 abonnés à son service CDMA à mobilité limitée. Cette technologie permet aux villages ruraux de bénéficier d'un accès aux réseaux mobiles, mais ne prend pas en charge l'itinérance entre cellules, ce qui offre à peu près les mêmes résultats qu'une ligne DECT suralimentée. Les entreprises seront satisfaites d'apprendre que des sommes importantes sont également investies dans les réseaux fédérateurs et WiMAX nationaux. Dans ce contexte de forte concurrence entre les opérateurs et d'investissements dans de nouveaux réseaux, il est clair que le Kenya se positionne aujourd'hui comme le marché le plus dynamique du continent en matière de télécommunications.

L'achat d'une participation majoritaire de 390 millions de dollars par Orange dans la société Telecom Kenya, principal opérateur du pays l'an dernier, prouve que l'Afrique reste une région de poids dans la stratégie globale de FT. Le Groupe FT est fortement impliqué dans le développement des services de communication fixes et mobiles, qu'il favorise principalement en aidant les opérateurs historiques à effectuer la transition vers une libéralisation totale du marché. FT gère également des réseaux au Botswana, au Cameroun, en République centrafricaine, en Égypte, en Guinée équatoriale, en République de Guinée, en Guinée Bissau, en Côte d'Ivoire, à Madagascar, au Mali, au Niger et au Sénégal. Dans chacun de ces pays, Orange contribue à la modernisation des réseaux existants et au développement des réseaux mobiles et sans fil dans les zones mal desservies. En Côte d'Ivoire, par exemple, Orange Business a créé un réseau Métro Ethernet pour répondre aux besoins des clients professionnels de Côte d'Ivoire Telecom. Celui-ci pourrait devenir le premier réseau fédérateur 100 % fibre optique du genre en Afrique.

[note: the Kilimanjaro image is copyright Google at http://maps.google.com]