Les voitures intelligentes exigent une réflexion intelligente : ne chargeons pas tout à la fois !

Les voitures intelligentes peuvent avoir un impact positif sur notre capacité à lutter contre le changement climatique, mais seulement si elles sont mises en place de manière commune. Selon Patrick Pax d'Orange Business, intervenu au cours de l'événement Orange Business Live, en 2020 la voiture européenne moyenne (utilisant les carburants fossiles traditionnels) émettra 140 g de CO2 par kilomètre. Les voitures intelligentes, utilisant des batteries électriques, seront très répandues d'ici 2020 mais si elles ne sont pas chargées en temps voulu elles pourraient consommer 165 g de CO2 par kilomètre. Fondamentalement, si tout le monde rechargeait sa voiture électrique en rentrant du travail, soit vers 19h00, le coût permettant d'assurer un apport d'énergie suffisant serait très élevé et obligerait les services publics à faire appel au charbon et au gaz.

Cependant si les voitures sont chargées en dehors des heures de pointe, lorsque l'apport en électricité peut être plus fluide, les émissions pourraient passer à 18 g de CO2 au kilomètre. Le rôle des télécommunications est de permettre une communication entre la voiture et le réseau intelligent. Le propriétaire de la voiture peut programmer la voiture pour qu'elle se charge en dehors des heures de pointe (qui peuvent varier d'un jour à l'autre), et peut-être payer un coût par bit inférieur. Avec une meilleure visibilité de la demande, les services publics pourront tirer davantage leur énergie de sources renouvelables (soleil en cours de journée, vent la nuit).
Stewart Baines
Stewart Baines

Journaliste depuis prés de 20 ans et diplomé en Sciences et Philosophie, j'ai créé en 2002, l'agence Futurity Media avec Anthony Plewes. L'objectif de notre agence est d'accompagner les entreprises à identifier des sujets émergents dans le domaine des nouvelles technologies.