trop de connection tue la connection ? l'internet des objets à l' #itforb

La plénière de ce vendredi 13 après midi sera sans doute ma préférée : en bon petit geek utopique, j’adore qu’on parle machine, internet… mais humain avant tout. Et les technofiles face aux humanistes, ça donne ! Vive les technologies, mais avec les usages s’il vous plaît.

l’internet des objets, de quoi connecter les humains encore plus

Alors certes on a commencé avec des exemples farfelus comme le pèse-personne qui tweet votre poids. Niveau usage, à part les personnes en situation spéciale qui voudront partager leurs kilos en trop avec leur coach, médecin ou autre groupe de soutien, je ne vois pas.

Par contre, l’audience a mentionné par la suite quelque chose de bien plus intéressant : une console de jeux (la 3DS de Nintendo apparemment) qui servirait d’audioguide au musée. Là je dis oui ! Bon d’accord, je préfèrerais que ce soit mon smartphone mais ça aussi ça arrive. ;-)

Plus loin encore, Cécilia Durieu d’EWorky mentionne le fait que les villes deviennent plus connectées : des hotspots dans les parcs et cafés, des technologies type NFC… bref les données fusent. Ok. Mais quid des humains là-dedans ?

quand pro et perso fusionnent, on en devient malade ?

En effet, Cécilia n’a pas loupé l’occasion pour pointer du doigt les mauvais effets d’une telle connectivité : selon elle, ces personnes en état d’hyperconnexion montreraient les symptômes des hyperactifs. Aouch.

Et c’est vrai que la remarque fait sens : quel manager ne répond pas à ses emails dans son lit la nuit ? quel employé ne finit pas un dossier le weekend ? Aujourd’hui c’est la réalité. Alors que faire ? Interdire cette fusion entre pro et perso ? C’est irréaliste.

A l’heure où le télétravail commence à monter, où la mobilité est une obligation et les terminaux de communication toujours plus puissants, on peut se poser la question : comment ne pas devenir cet hyperactif décrit par Mlle Durieu ?

la conclusion d’un stéréotype de la génération Y

Vous vous en doutez, cette problématique a coupé l’herbe sous le pied de pas mal de monde : on pense d’abord au business potentiel de ces nouvelles technologies sans vraiment penser aux effets secondaires. Bref, il n’y avait que des ébauches de solutions, la moitié venant de l’audience.

Donc j’en profite pour vous donner la mienne (c’est l’occasion qui fait le laron comme on dit !). En bon représentant de la génération Y, je fonctionne à la compétence. Autrement dit, si je considère que j’ai fait mon job correctement, je pars tranquille. C’est-à-dire que je coupe les liens avec le boulot. Pas par mépris ou revendication syndicale (« j’ai un quotat d’heures et puis j’arrête »), simplement par respect de moi-même. Et à l'inverse, je garde des relations purement amicales avec mes collègues de travail.

Alors bon, ça fait très « psy de comptoir », j’en conviens. Donc si vous avez une autre idée, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous. Après tout, l’autre grand axe de la connectivité c’est la collaboration non ? ;-)

Rémi

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