Innovation participative : vos vendeurs ont des idées, alors écoutez-les !

Avec l’entrée du digital dans les points de ventes et l’équipement des vendeurs en tablettes il est devenu beaucoup plus simple de collecter les bonnes idées, les évaluer, les partager et finalement les concrétiser. Encore faut-il respecter les principes qui font le succès des programmes d’innovation participative.

L’innovation participative, compte tenu de son fort ROI dans les entreprises en réseau, peut devenir un accélérateur pour un projet de transformation digitale des boutiques. Les retailers ne s’y trompent pas et nombreux sont ceux qui ont récemment sauté le pas. Auchan a organisé en mars dernier un « Sprint Innovation » pour développer de nouvelles pistes destinées à améliorer l’expérience de ses clients et Kiabi a créé une plateforme d’innovation participative ouverte à ses 9000 salariés. Dans les deux cas de rapides succès étaient à la clef.

Des projets qui doivent être bien gérés

Si les vendeurs ont, eux aussi, des idées et s’il est désormais possible aux retailers de les écouter, encore faut-il respecter les principes qui font le succès des programmes d’innovation participative. En effet, pour créer de la valeur, la collaboration autour des idées ne peut pas s'improviser, elle s'organise : « Quand 3 personnes débattent d'une idée c'est simple. Quand elles sont 5000 c'est plus riche mais ça devient très compliqué ». Or, c'est cette complexité qu'il faut dompter et masquer pour que l'expérience des salariés-innovateurs soit fluide.

1. Les « règles du jeu » doivent être claires et transparentes

Si les salariés pensent que leurs idées tomberont aux oubliettes, ou pire, qu’ils en seront déposséder ils ne joueront pas le jeu. Il faut donc que le fonctionnement de ces programmes d’innovation participative soit complétement transparent et explicité.

4 questions à se poser avant de se lancer :

  • Quels sont les thèmes sur lesquels je peux déposer des idées ?
  • Qui jugera de la qualité de mes idées et sur quels critères ?
  • Sur qui pourrais-je m'appuyer pour enrichir mes idées ?
  • Comment m'assurer que mes idées sont bien prises en compte ?

2. L'organisation doit être sans faille

Collecter 1000 idées auprès de 1000 vendeurs n’est pas forcément très compliqué. En revanche les analyser et les traiter peut rapidement devenir fastidieux si les processus ne sont pas clairement définis. Or la valeur des programmes d’innovation participative n’est pas dans la collecte d’idées mais bien dans la capacité à les concrétiser rapidement… et à le faire savoir.

Ce dont vous aurez besoin :

  • un processus de traitement des idées en phase avec le fonctionnement de l'entreprise ;
  • des instances de gouvernance permettant de rapidement transformer la bonne idée en projet ;
  • des indicateurs fiables pour piloter la démarche dans la durée ;
  • une communication régulière sur les succès et sur les résultats de la démarche relayée auprès de tous les acteurs du dispositif.

3. Masquer cette complexité passe par un outil simple à utiliser

Les outils de collecte et d’enrichissements des idées peuvent être multiples : de la simple boîte mail à la plateforme dédiée en passant par les réseaux sociaux d’entreprise. Le plus important consiste à faire en sorte que ce soit simple pour le salarié afin de démystifier l’innovation.

C’est pourquoi l’expérience montre que les plateformes dédiées ont de nombreux avantages en particulier lorsqu’elles respectent les principes suivants :

  • une interface conviviale pour donner envie de déposer les idées
    éviter les login/password vécus comme des entraves à la créativité ;
  • un workflow permettant d'impliquer facilement tous les acteurs au bon moment de la vie d'une idée (innovateurs, aiguilleurs, experts, ....) ;
  • une composante collaborative intuitive : enrichir une idée, la commenter, l'évaluer... doit se faire d'un simple clic ;
  • des moteurs d'indexation et de mots clefs permettant d'avoir accès facilement aux autres idées / aux compétences des experts

Retailers, si vous pensez que vos vendeurs ont des idées contactez-nous et nous vous aiderons à les écouter.

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Nicolas Jacquey
Nicolas Jacquey

Directeur Marketing Sectoriel j’aide aujourd’hui à renforcer le positionnement Orange Business sur les grands verticaux : commerce, banque, transport, collectivité, industrie, santé… Lecteur assidu des Echos j’ai toujours été passionné par la vie des entreprises et…des équipes qui y travaillent.