le cloud privé pour optimiser son architecture

Quels que soient les secteurs d'activités, les enjeux, les problématiques des grandes entreprises, la réussite d'un projet d'externalisation des infrastructures informatiques dans un Cloud Privé passe impérativement par la définition d'un objectif collectif et partagé par tous à tous les niveaux de l'entreprise.

une rationalisation des infrastructures

Outre la perspective de réaliser des économies d'échelle, les DSI des grandes entreprises attendent du  Cloud privé la possibilité de gérer de façon optimale les ressources informatiques dédiées à chaque métier de l'entreprise. 

Ainsi en s'appuyant sur la virtualisation de serveurs, chaque métier accède via un portail de provisioning à un catalogue de services défini par la DSI sans que les directions métier n'aient à surdimensionner leurs infrastructures en prévision de leurs besoins futurs.

La DSI peut ainsi ajuster les budgets en refacturant à chacune sa consommation réelle en ressources. Les gains attendus sont essentiellement la rationalisation des insfrastructures par la mutualisation des ressources informatiques.

la sécurisation des données

Une rationalisation mais pas au prix de la sécurisation des données, le principal frein encore attaché à la notion de Cloud public ! Une solution de cloud privé garantit aux entreprises une imperméabilité entre leur système d'information et ceux des sociétés ayant opté pour une externalisation chez le même prestataire de services.

Les collaborateurs de l'entreprise s'approprient ainsi en toute tranquillité un mode flexible de consommation du SI, qui peut s'ajuster à la demande en cas de besoin ponctuel plus important en ressources informatiques.

quelques limites à prendre en compte

Il existe tout de même des limites au cloud privé, notamment :

  • la nécessité d'estimer un dimensionnement prévisionnel global de l'infrastructure informatique,
  • des contraintes réglementaires qui imposent par exemple à une société française qui souhaite externaliser tout ou partie de son infrastructure supportant des applications et des données sensibles, que celle-ci soit hébergée dans un centre de données d'un des pays de l'Union Européenne,
  • enfin une taille minimale critique requise pour envisager un ROI : la virtualisation de l'infrastructure informatique nécessite un investissement matériel initial. Le cloud privé est donc plus adapté aux entreprises dont le SI a atteint une certaine taille critique que l'on peut chiffrer à quelques centaines de serveurs (plus le nombre de serveurs composant le système d'information est important, plus l'économie générée est élevée).

Mais c'est bien l'engagement de tous à tous les niveaux de l'entreprise qui permet de porter le succès de cette transformation.

Pascal Adam

crédits photo : © Yabresse - Fotolia.com
 

Pascal Adam

Au sein de l'équipe communication digitale externe d'Orange Business, je suis en charge de l'animation éditoriale du blog cloud computing et des newsletters thématiques envoyées à nos clients et prospects. Intéressé par tous les usages en mobilité, je partage aussi les expériences, les réflexions ou les perspectives recueillies lors de conférences ou salons sur le blog usage d'entreprises.